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Soudan: la Sécurité empêche une réunion d'un parti de l'opposition (parti)

Soudan: la Sécurité empêche une réunion d'un parti de l'opposition (parti)

Un important parti de l'opposition au Soudan a accusé les services de sécurité de l'avoir empêché de tenir une réunion, au lendemain de déclarations du président Omar el-Béchir affirmant que les partis pouvaient opérer librement.

Les services de sécurité ont en outre arrêté Imadeddine Hachem, dirigeant de son aile estudiantine, a indiqué tard lundi dans un communiqué le parti "Réforme maintenant" fondé en décembre par Ghazi Salaheddine Atabani, ancien conseiller de la présidence expulsé du parti du Congrès national au pouvoir.

Son parti et des dizaines d'autres ont tenu dimanche soir leur première réunion avec M. Béchir pour préparer un "dialogue national" annoncé par le président en janvier pour répondre aux appels urgents de changement dans son régime au pouvoir depuis 25 ans.

M. Béchir avait notamment promis que les partis pouvaient mener des activités en toute liberté à l'intérieur de leurs locaux et à l'extérieur, "conformément à la loi".

Mais Réforme maintenant a affirmé que des agents des services de sécurité avaient empêché notamment deux de ses principaux dirigeants d'entrer à l'université Al-Ahlia pour assister à une rencontre organisée par le parti et qui n'a finalement pas pu se tenir.

Ils ont par la suite "attaqué" et frappé M. Hachem avant de le conduire vers un lieu inconnu, a précisé le parti, soulignant que l'incident avait eu lieu à un "moment historique" après les déclarations du président sur les libertés et le dialogue.

"Cela soulève deux questions: soit ces agents de la sécurité opèrent hors du contrôle du président, soit ils travaillent contre le dialogue", a affirmé Réforme maintenant.

Ses détracteurs estiment que les appels au dialogue du président Béchir sont seulement un moyen pour l'élite dirigeante de se maintenir au pouvoir sans véritablement s'attaquer aux problèmes du pays.

Une alliance de petits partis a refusé de se joindre au dialogue tant que le gouvernement ne remplissait pas certaines conditions: décréter un cessez-le-feu avec les rebelles à travers le Soudan et abolir toutes les lois limitant les libertés, notamment.

str-it/feb/cco

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