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Philippe Couillard tente de se dissocier des zones d'ombre du gouvernement Charest (VIDÉO)

Philippe Couillard tente de se dissocier des zones d'ombre du gouvernement Charest (VIDÉO)

À son premier point de presse en tant que premier ministre désigné, le chef libéral Philippe Couillard a dû répondre à plusieurs questions liées à l'héritage de son prédécesseur libéral, Jean Charest.

«Le fait que nous ayons obtenu [...] un mandat majoritaire ne signifie pas que nous nous comporterons de façon arrogante», a d'abord promis Philippe Couillard. Le PLQ a remporté un mandat majoritaire lundi soir, avec soixante-dix sièges à l'Assemblée nationale. En vertu de la loi sur les élections à date fixe adoptée par le gouvernement Marois, la prochaine élection devrait avoir lieu en octobre 2018.

Alors que la commission Charbonneau reprenait ses audiences mardi matin en étudiant le financement des partis politiques, Philippe Couillard a attaqué d'entrée de jeu les questions d'intégrité auxquelles son gouvernement pourrait être confronté dans les semaines et les mois à venir.

«Mon intention est de donner aux Québécois et aux Québécoises le gouvernement le plus transparent qu'ils et elles auront eu au Québec», a promis le premier ministre désigné.

Le gouvernement Couillard divulguera de façon proactive des «renseignements de toutes sortes qui sont dans l'intérêt public». «Par exemple, la progression des travaux d'infrastructure, les comptes de dépenses, les activités de formation des ministères et des organisations de l'État», a dit Philippe Couillard. Ces informations incluront également «les fameux extras», a-t-il précisé.

Il espère ainsi rétablir le «lien de confiance entre la population et nos institutions publiques».

Le MTQ sera d'ailleurs au coeur des premières mesures du gouvernement Couillard, qui souhaite relancer l'économie grâce à des travaux d'infrastructures. Le premier ministre désigné a également promis de mettre en place rapidement le crédit d'impôt pour la rénovation domiciliaire promis en campagne électorale.

Le chef du PLQ assure également qu'il ne fera aucun compromis sur l'intégrité. «Chaque fois qu'une question sera posée au sujet de personnes liées antérieurement à notre formation politique, nous y répondrons de façon transparente», a-t-il promis, en lien avec la commission Charbonneau.

La composition du conseil des ministres sera également teintée par les travaux de la commission Charbonneau. «On va faire des vérifications profondes avant de faire ces nominations-là, c'est clair», a dit Philippe Couillard.

Son cabinet, dit-il, sera composé à la fois d'anciens ministres et de nouveaux visages.

Nominations partisanes

Philippe Couillard a refusé de s'engager à modifier le processus de nominations à la tête de grands organismes de l'État, comme à la Sûreté du Québec et à l'Agence métropolitaine de transports (AMT). Chaque nouveau gouvernement fait tomber les fidèles de l'ancien régime pour les remplacer par des amis du parti. À l'arrivée du gouvernement Marois, Nicolas Girard, candidat péquiste défait, a été nommé à la tête de l'AMT. Il remplaçait Joël Gauthier, associé aux libéraux.

Philippe Couillard a balayé du revers de la main l'idée d'un comité bi-partisan pour approuver les candidats. Le gouvernement doit être «imputable», affirme-t-il.

Nommé par le gouvernement Marois, le directeur de la Sûreté du Québec, Mario Laprise, est dans la ligne de mire du nouveau gouvernement. «C'est un poste qui va être réévalué, c'est clair», a dit Philippe Couillard. Pour désigner son successeur, Philippe Couillard propose de créer un processus de nomination similaire à celui des juges, où un comité propose une liste de nominations potentielles.

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