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La Mauritanie pourrait envoyer des soldats en Centrafrique (président)

La Mauritanie pourrait envoyer des soldats en Centrafrique (président)

La Mauritanie "n'exclut pas d'envoyer des forces en Centrafrique" pour aider à la stabilisation de ce pays en crise, a déclaré lundi soir le chef de l'Etat mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, président en exercice de l'Union africaine (UA).

"Ce n'est pas à exclure, car nous ne pouvons rester les bras croisés alors que d'autres (les Centrafricains) s'entretuent et que nous avons les moyens de les aider", a répondu M. Ould Abdel Aziz à une question d'un journaliste lors d'une conférence de presse à Nouadhibou (nord).

"Nous avons un rôle à jouer", a-t-il ajouté en regrettant le départ des forces tchadiennes de Centrafrique où, selon lui, "la situation frôle le génocide, avec déjà des centaines de morts et cela continue toujours".

"Malheureusement, la principale force africaine, celle du Tchad, se retire (...) ce qui aggrave davantage la situation et nous impose de faire l'effort nécessaire d'envoyer des forces armées supplémentaires pour securiser le pays", a-t-il estimé.

Selon lui, la priorité est "d'aider ce pays à se stabiliser politiquement pour s'acheminer ensuite vers l'organisation d'élections libres et transparentes".

Dénoncant "une campagne malveillante" à son encontre, le Tchad a annoncé le 3 avril le retrait de ses quelque 800 soldats de la Force africaine en Centrafrique (Misca) composée de 6.000 hommes au total.

L'annonce de ce retrait est intervenu alors que les forces africaine et française Sangaris (2.000 soldats) réclament au contraire des renforts pour pacifier le pays, notamment en province.

L'Union européenne (UE) a décidé d'envoyer une force militaire en Centrafrique, mais ses effectifs - environ 800 hommes - suffiront à peine à combler le vide laissé par le retrait des troupes tchadiennes.

En visite samedi à Bangui, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, a appelé les Centrafricains et la communauté internationale à se mobiliser pour empêcher un nouveau génocide en Afrique, 20 ans après celui du Rwanda.

Ban Ki-moon plaide pour le déploiement avant fin 2014 d'une opération de l'ONU forte de 12.000 hommes en Centrafrique.

hos-stb/hba

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