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Enquête sur les services britanniques de surveillance des communications

Enquête sur les services britanniques de surveillance des communications

Le bureau chargé de superviser les activités du gouvernement britannique en matière de surveillance mène actuellement une enquête afin de faire la lumière sur un possible usage abusif des données recueillies.

Anthony May, commissaire aux interceptions et aux communications, relève mardi dans un rapport que les différents services du gouvernement ont reçu plus d'un demi-million de fois, pour la seule année 2013, l'autorisation d'accéder à des données téléphoniques et électroniques.

« Cela me paraît être un nombre très élevé. Cela laisse penser qu'il est trop élevé », déclare-t-il dans son rapport transmis au premier ministre, David Cameron, et au Parlement. « Mon bureau est en train de mener une enquête afin de savoir si des autorisations de collecte de données ont été abusivement accordées », ajoute-t-il.

Selon un porte-parole du ministère de l'Intérieur, le rapport d'Anthony May est une bonne chose, mais la collecte de ces informations n'en demeure pas moins vitale pour la sécurité du pays. « Les données de communication ont joué un rôle significatif dans toutes les opérations antiterroristes au cours de la décennie écoulée et sont utilisées dans 95% des enquêtes sur le crime organisé ou pour des crimes graves », a affirmé ce porte-parole.

Anthony May n'a, en revanche, rien trouvé d'anormal au sujet des activités du service de renseignement électronique britannique (GCHQ), qui avait été mis en cause par Edward Snowden, l'ancien analyste de la NSA américaine à l'origine de révélations sur les programmes d'espionnage des États-Unis.

D'après Anthony May, le GCHQ n'a pas réalisé d'« intrusion massive et sans discernement » contre des particuliers.

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