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Hockey: un vent d'optimisme règne chez le Canadien à l'aube des séries éliminatoires

Hockey: un vent d'optimisme règne chez le Canadien à l'aube des séries éliminatoires
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BROSSARD, Qc - Le vent d'optimisme qui régnait dans le vestiaire du Canadien lundi au Complexe sportif Bell de Brossard tranchait avec l'ambiance morose des derniers jours de la saison écourtée de l'an dernier, alors qu'il s'apprêtait à subir une élimination hâtive du tournoi printanier.

En 2012-13, l'équipe avait complété la saison écourtée en ne remportant que trois de ses huit derniers matchs, avant d'être éliminée en cinq matchs par les Sénateurs d'Ottawa. Cette saison, elle a gagné 10 de ses 12 dernières rencontres depuis le 15 mars et entamera les séries d'après-saison gonflée à bloc. Le défenseur Josh Gorges, qui est absent du jeu depuis un mois à cause d'une blessure, fut un témoin privilégié de la progression du Canadien à l'aube des séries éliminatoires.

«Ça fait un mois que je ne suis pas dans le vestiaire avec les gars, mais je crois qu'ils ont confiance en eux, en la façon dont on doit jouer et comment on doit remporter nos matchs, a expliqué le vétéran âgé de 29 ans. Les gars jouent tellement bien depuis quelques semaines. En regardant les matchs on pouvait voir qu'ils portaient attention aux petits détails, qu'ils persévéraient. Ils sont venus de l'arrière dans quelques matchs, même s'ils ont laissé filer des avances, et selon moi ça démontre leur ténacité. C'était fantastique de voir ça.»

Ce sentiment est partagé par le meilleur franc-tireur du Tricolore, Max Pacioretty, qui a indiqué avoir tourné la page sur les performances désastreuses du bleu-blanc-rouge le printemps dernier.

«Avant les séries l'an dernier, nous étions sur une pente descendante, alors que cette année, même si nous avons eu un léger passage à vide, nous avons trouvé un moyen de nous améliorer à chaque soir, a-t-il dit. Nous avons vraiment l'impression que nous nous améliorons. Nous allons dans la bonne direction en ce moment, et nous semblons connaître nos meilleures performances au bon moment (à l'aube des séries éliminatoires).»

Le premier trio du Canadien, composé de Thomas Vanek, David Deshanais et Pacioretty, espère lui aussi atteindre un pic de performance à temps pour les séries éliminatoires. Selon Pacioretty, le déclic de son trio s'est produit lors du match du 22 mars contre les Maple Leafs de Toronto. Depuis ce temps, il ne dérougit pas.

«Nous nous sentons beaucoup mieux en attaque en ce moment. Nous réalisons des jeux qui ne sont pas possibles lorsqu'il n'y a pas de chimie entre les joueurs, a avoué celui qui pourrait devenir le premier joueur depuis Vincent Damphousse, en 1993-94, à atteindre le plateau des 40 buts s'il en inscrit un de plus cette saison. Nous devons encore travailler sur certains aspects, et ça prend du temps, parce que nous n'avons joué qu'une dizaine de matchs ensemble. Nous aimons nos performances en ce moment, mais nous voulons être encore meilleurs.»

Des propos qui ont trouvé écho dans ceux de Vanek, qui entrevoit les prochaines semaines avec beaucoup d'optimisme. L'Autrichien a d'ailleurs profité du point de presse dans le vestiaire du Canadien après la séance d'entraînement de lundi pour lancer des fleurs à ses partenaires de trio.

«Ils savent me repérer sur la patinoire, et c'est ce qui rend ces deux gars-là aussi bons, a confié Vanek, le sourire aux lèvres. Je pense qu'ils sont humbles lorsqu'ils me parlent et qu'ils ont compris comment je jouais. C'est la raison pour laquelle on connaît du succès. Parfois il y a un peu trop de dentelle, mais de manière générale ça marche très bien en ce moment.»

L'ex-joueur des Sabres de Buffalo et des Islanders de New York, qui a marqué 27 buts et récolté 40 mentions d'assistance en 75 matchs cette saison, a laissé entendre que le meilleur était à venir — surtout s'il parvient à s'adapter à l'aile droite.

«Vous savez, j'ai joué 90 pour cent de mes matchs en carrière à l'aile gauche, a-t-il rappelé. La première question qui a surgi lorsque j'ai été placé à l'aile droite c'était de savoir si j'allais être confortable, ce qui n'était pas le cas parce que je n'avais pas joué à cet endroit assez souvent. Je ne m'y suis pas opposé, mais je suis encore dans ma période d'ajustements. C'est très différent, surtout lors d'une descente en zone offensive, à cause des angles de tir. Mais j'essaie d'exploiter cette situation au maximum et je suis certain que ça viendra.»

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