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Les oies blanches se font attendre à Cap-Tourmente

Les oies blanches se font attendre à Cap-Tourmente

L'hiver rigoureux que l'on a connu dans la région de Québec conjugué au printemps tardif a des répercussions directes sur l'arrivée des oies blanches dans le secteur de la Réserve nationale de faune du Cap-Tourmente.

Seulement quelques centaines d'oies ont été observées jusqu'à maintenant, alors qu'elles sont plusieurs milliers normalement à ce temps-ci de l'année.

« Si on compare aux années antérieures, l'an dernier, le 12 avril, on avait déjà 7000 oies d'arrivées. En 2012, un 29 mars, il y en avait déjà 29 000 sur le site », affirme Chantal Lepire de la Réserve nationale de faune du Cap-Tourmente.

Cette dernière ajoute que la migration tardive de cette année s'explique par le fait que les champs sont toujours recouverts de neige et que les terres sont gelées.

« C'est vraiment relié aux conditions climatiques, qui influencent la disponibilité de leur nourriture. Les oies des neiges apprécient beaucoup la Réserve nationale de faune du Cap-Tourmente [...] Dans ce marais qui est couvert de glace en ce moment, on trouve une plante dont elles retirent l'énergie dont elles ont de besoin pour poursuivre leur migration », explique Chantal Lepire.

« En ce moment, comme les battures de glace, cette plante-là est difficilement accessible », ajoute-t-elle.

Chantal Lepire tient à préciser que l'arrivée tardive des oies blanches à Cap-Tourmente n'a cependant rien d'exceptionnel. Leur migration a parfois été retardée de quelques jours dans les années passées en raison du printemps tardif.

Les oies blanches tardent aussi à arriver à Baie-du-Febvre, dans le Centre-du-Québec.

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