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Le procès Pistorius reprend avec le témoignage d'un médecin légiste

Le procès Pistorius reprend avec le témoignage d'un médecin légiste

Le procès du champion paralympique sud-africain Oscar Pistorius a repris lundi matin à Pretoria avec le témoignage du médecin légiste Jan Botha, qui doit précéder la déposition de l'athlète lui-même, accusé d'avoir assassiné son amie Reeva Steenkamp en février 2013.

Alors que la parole est maintenant à la défense, le médecin légiste Jan Botha doit prendre la parole lundi matin --à sa demande, "pour des raisons de santé familiales"--, contrairement à l'usage qui veut que l'accusé vienne à la barre le premier.

S'appuyant sur des articles scientifiques, le Dr Botha a estimé qu'il ne fallait pas être "dogmatique" dans le calcul du temps nécessaire à la digestion avant un décès, et que les médecins légistes ne pouvaient qu'"observer", ne pas arriver à des conclusions rétrospectives.

Son confrère Gert Saayman, cité par l'accusation, avait trouvé les reliefs d'un repas avalé vers 01H00 du matin par Reeva Steenkamp, le 14 février 2013, alors que le couple était censé s'être couché vers 22H00 la veille au soir.

Oscar Pistorius, 27 ans, doit témoigner après le médecin, peut-être en fin de matinée, ou dans l'après-midi, ou mardi, en fonction de la longueur de l'interrogatoire de M. Botha par l'avocat de la défense Barry Roux et du contre-interrogatoire du procureur Gerrie Nel.

La déposition d'Oscar Pistorius --dont les images ne seront pas diffusées en direct à la télévision-- est particulièrement attendue. L'athlète explique qu'il a tué par erreur son amie Reeva Steenkamp peu après 03H00 (01H00 GMT) au matin de la Saint-Valentin 2013, la prenant pour un cambrioleur caché dans ses toilettes.

L'accusation croit au contraire qu'il l'a abattue sciemment et a produit des témoignages troublants pendant les quinze premières audiences de ce procès ultra-médiatisé devant un tribunal de Pretoria.

Le procès, qui a débuté le 3 mars, avait été ajourné le 28 mars car l'un des assesseurs était souffrant. Il pourrait se poursuivre jusqu'à la mi-mai.

jcm-liu/jlb

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