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Couillard admet avoir trébuché sur la question linguistique

Couillard admet avoir trébuché sur la question linguistique

Le chef libéral termine sa campagne avec le sentiment du devoir accompli, mais reconnaît une petite bourde sur la question de la langue française.

« Sans parler de mauvais coup, lorsqu'il a été question de la langue en milieu de travail, j'aurais dû m'exprimer plus clairement », a-t-il dit lors de son bilan de campagne au Lac-Saint-Jean.

Lors du deuxième débat des chefs, M. Couillard avait déclaré que « même sur les planchers d'usines, ça devient de plus en plus important » de parler anglais, donnant en exemple un client anglophone qui viendrait sur les lieux et poserait des questions. Il n'en fallait pas plus pour que ses adversaires doutent de sa capacité à défendre la langue française.

« Ce dont je voulais parler, c'était des gens qui sont en contact avec la clientèle, dit aujourd'hui Philippe Couillard. C'est évident qu'il faut que ce soit comme ça. » Il explique que la loi 101 prévoit que des employeurs peuvent désigner des postes bilingues pour assurer le service à la clientèle.

« Bien sûr, mes adversaires en ont profité pour créer une fausse impression », dénonce le chef libéral.

De façon générale, Philippe Couillard estime avoir mené une « campagne sincère, honnête et entière ». « Je me suis mis tout entier sur la place publique. Je ne parle pas seulement de mes finances personnelles, mais de ma personne également », a-t-il affirmé à son arrivée à Roberval. Il restera pour la soirée électorale, lundi.

M. Couillard tente de reprendre cette circonscription au Parti québécois, qui la détient depuis 2007.

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