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Algérie: Benflis considère la fraude comme son "principal adversaire"

Algérie: Benflis considère la fraude comme son "principal adversaire"

Ali Benflis, candidat à l'élection présidentielle algérienne du 17 avril, a déclaré samedi à l'AFP que la fraude serait son "principal adversaire", alors que le président sortant Abdelaziz Bouteflika est donné favori en dépit de ses problèmes de santé.

"La fraude est mon principal adversaire", a affirmé M. Benflis, qui a été le Premier ministre de M. Bouteflika au début de son premier quinquennat avant de devenir son rival malheureux lors de la présidentielle de 2004.

"Je dois rappeler qu'en 2004, le gagnant c'était la fraude. Le vainqueur c'était la fraude. Le perdant c'était la démocratie", a insisté M. Benflis, présenté à nouveau comme le principal rival du président sortant.

En 2004, M. Bouteflika avait été réélu au premier tour avec 85% des voix. M. Benflis était arrivé en deuxième position avec 6% des suffrages.

"Pour cette fois-ci, j'ai mis un dispositif en place qui luttera contre la fraude. J'ai préparé 60.000 observateurs, pour les 60.000 bureaux de vote. Ils seront là pour surveiller, pour contrôler, pour dénoncer la fraude", a expliqué M. Benflis à Biskra (450 km au sud-est d'Alger).

En fin de journée, il doit animer en fin de journée un meeting dans son fief voisin de Batna, où son équipe espère rassembler des dizaines de milliers de personnes.

Interrogé sur les relations algéro-françaises, M. Benflis, qui avait effectué une visite officielle à Paris en tant que Premier ministre en février 2003, a assuré que l'Algérie serait "un partenaire fiable et crédible".

"J'oeuvrerai en faveur d'un véritable partenariat entre les deux pays, qui préservera les intérêts de chaque parties. A l'opinion publique française, j'adresse le message suivant: l'Algérie assumera ses responsabilités au niveau régional et international, et sera un partenaire fiable et crédible", a-t-il insisté.

"Je ferai de l'Algérie une destination attractive pour les investisseurs, et je ferai en sorte que l'Algérie soit la cinquième destination pour les investisseurs dans la Méditerranée", a-t-il promis, s'engageant à réviser la loi qui plafonne à 49% la part des investisseurs étrangers en Algérie.

"Je ne garderai la règle du 51/49 que pour les secteurs stratégiques", a-t-il expliqué.

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