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L'Inde cherche à éviter la comparution en justice du patron de Samsung (presse)

L'Inde cherche à éviter la comparution en justice du patron de Samsung (presse)

Le gouvernement indien cherche à éviter au patron du géant de l'électronique sud-coréen Samsung de devoir comparaître devant un tribunal indien dans une affaire portant sur un différend de paiement de 1,4 milliard de dollars, a rapporté vendredi la presse indienne.

La Cour suprême indienne a ordonné lundi la comparution de Lee Kun-Hee, l'homme le plus riche de Corée du sud, d'ici à six semaines devant un tribunal d'une ville proche de New Delhi pour répondre d'accusations portées par une entreprise indienne.

Le groupe JCE Consultancy réclame à Samsung 1,4 milliard de dollars pour ne pas avoir honoré une transaction de 2001/02 et met en cause Lee dans cette affaire toujours en cours depuis 2005 devant la justice indienne, connue pour sa lenteur.

Le gouvernement indien craint que la mise en cause de Samsung n'endommage un peu plus ses relation avec la Corée du Sud, déjà mises à mal par le retard pris par un projet de construction d'un complexe sidérurgique en Inde par le groupe sud-coréen Posco.

Cette situation "est vraiment malheureuse. Samsung est un acteur économique important en Inde et nous voulons qu'il puisse continuer à investir et à se développer dans le pays", a dit Amitabh Kant, haut responsable de la politique industrielle cité par le quotidien Economic Times.

Les ministères des Affaires étrangères et du Commerce penchent sur les moyens de résoudre ce problème à l'amiable en suggérant à la Cour suprême des options alternatives, selon la presse.

"La décision de la Cour suprême pourrait avoir un effet négatif sur le climat des affaires et les investissements en Inde. Nous cherchons à éviter que le climat des affaires ne soit affecté", a ajouté M. Kant.

Le quotidien Business Standard cite pour sa part un haut responsable indien, sous couvert de l'anonymat, qui affirme que Seoul a menacé d'interrompre ses investissements en Inde.

Samsung a démenti mercredi dans un communiqué toute implication de son patron dans cette affaire.

pmc/ef/jh

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