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Séisme au Chili: un tsunami de 60 cm mesuré au nord-est du Japon

Séisme au Chili: un tsunami de 60 cm mesuré au nord-est du Japon

Un tsunami de 60 centimètres, précédé de plusieurs autres plus petits, a été mesuré jeudi à 12H22 locales (03H22 GMT) sur la côte de la préfecture d'Iwate (nord-est du Japon), a annoncé l'agence de météo, qui avait lancé plus tôt une mise en garde à la suite de séismes au Chili.

Selon l'agence de météo relayée par la chaîne publique NHK, jeudi, depuis 06H52 (mercredi 21H52 GMT), de nombreuses montées d'eau ont eu lieu en différents points de la côte nord-est (dans les régions de Hokkaido, Aomori, Iwate et Miyagi notamment), la plus importante étant pour l'heure de 60 cm dans le port de Kuji (Iwate).

L'agence de météo continuait alors de maintenir la mise en garde contre un tsunami d'un mètre au plus et d'appeler la population à ne surtout pas approcher de la mer.

"Dans de précédents cas, les montées d'eau les plus importantes avaient eu lieu 5 à 6 heures après l'arrivée du premier raz-de-marée, il est donc plus prudent de rester vigilant même si la hauteur maximum constatée jusqu'à présent est de 40 cm", a expliqué un responsable de l'Agence de météo lors d'une conférence de presse.

Selon lui, la levée de la mise en garde pourrait n'être prononcée que dans l'après-midi de jeudi.

En attendant, dans la préfecture d'Iwate, pluseurs agglomérations ont émis une recommandation d'évacuation partielle qui concerne quelque 10.000 foyers résidant près des côtes.

Certaines personnes qui témoignaient à la télévision ont effectivement préféré quitter temporairement leur maison, encore traumatisées par le tsunami du 11 mars 2011, qui avait dévasté la côte nord-est de l'archipel et tué directement plus de 18.000 personnes.

Cette fois, "bien qu'il puisse y avoir un léger changement du niveau de la mer dans la zone côtière, le tsunami ne devrait pas provoquer de dégâts", ont déclaré les autorités, tout en prenant des précautions.

Des voitures ont patrouillé dans les villes côtières pour prévenir les habitants par haut-parleurs, selon les images montrées par la chaîne de télévision publique NHK.

La compagnie Tokyo Electric Power (Tepco), qui gère la centrale endommagée de Fukushima Daiichi, au bord de l'océan, ainsi qu'un deuxième site à une douzaine de kilomètres (Fukushima Daini), devait suspendre les opérations prévues le long de la mer jeudi, selon les médias.

L'Agence de météo japonaise a défini une échelle à trois niveaux pour informer la population en cas de possible tsunami.

Le premier est "une mise en garde" qui concerne un risque de tsunami de 20 cm à 1m, ce qui ne nécessite pas a priori de se réfugier en hauteur, sauf ordre particulier.

Le deuxième niveau est une "alerte" qui s'applique pour les tsunamis "élevés" de 1 à 3 mètres et qui est accompagnée d'un ordre d'évacuation immédiate vers les hauteurs des personnes se trouvant le long des côtes.

Le troisième est une "alerte majeure" pour les "tsunamis géants" (à partir de 3m) avec risques de dévastation des habitations. Elle exige de fuir sur-le-champ, et parfois loin en hauteur, en fonction de la montée d'eau redoutée.

kap/mpd

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