L'Uruguay disputera bien le Mondial brésilien en juin en dépit de la suspension de sa Fédération (AUF) par la Confédération sud-américaine (Conmebol), a assuré jeudi le président de la Fifa, Joseph Blatter.
"Vous pensez que l'Uruguay sera sanctionnée? Non, l'Uruguay va jouer le Mondial et restera dans son groupe", a assuré le président de la Fifa, Joseph Blatter, de passage à San José, pour le Mondial féminin des moins de 17 ans.
L'Uruguay est tête de série du groupe D qui comprend également l'Italie, l'Angleterre et le Costa Rica.
La fédération uruguayenne a été suspendue par la Conmebol après la démission lundi de son comité exécutif, qui protestait contre le retrait des forces de polices des deux grands stades de Montevideo.
La décision de la Conmebol, prise mercredi, a été notifiée jeudi à l'AUF. Une fédération n'ayant ni président ni comité exécutif ne peut en effet faire partie de la Conmebol.
L'Uruguay est aux prises avec des violences chroniques dans ses stades. Et jeudi dernier, le président uruguayen José Mujica a décidé de retirer les forces de police du stade du Centenaire et du Parque Central, utilisés par les deux équipes les plus populaires du pays, Penarol et Nacional.
Ce qui a entraîné la report dimanche du match de championnat Peñarol-Miramar Misiones et plongé le football dans une crise, à moins de deux mois et demi du début de la Coupe du monde au Brésil (12 juin-13 juillet).
La police avait prévu de ne protéger dimanche que les vendeurs de billets et les arbitres.
Le match de Peñarol et deux autres rencontres du championnat interrompues dimanche par la pluie avaient été reprogrammés mardi, mais ont à nouveau été reportés.
La décision du président de retirer la police des stades répondait à des incidents violents provoqués la semaine dernière par des supporteurs du Nacional, autre club de Montevideo, dans son stade du Parque Central, lors de la réception du club argentin de Newell's Old Boys en Coupe Libertadores.
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