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La Russie a arrêté 25 Ukrainiens soupçonnés de terrorisme

La Russie a arrêté 25 Ukrainiens soupçonnés de terrorisme

Les services secrets russes (FSB) ont annoncé jeudi avoir arrêté 25 Ukrainiens soupçonnés d'avoir voulu commettre des attentats dans plusieurs régions de Russie.

Cette information avait d'abord été diffusée par la chaîne de télévision privée pro-Kremlin NTV, puis par une autre chaîne publique, Rossia 1.

"25 citoyens ukrainiens ont été démasqués et arrêtés après l'obtention d'informations sur l'intention des représentants de Pravy Sektor (Secteur Droit, un groupe paramilitaire ultranationaliste ukrainien, ndlr) de mener des actes de sabotage et de terrorisme entre le 14 et le 16 mars dans sept régions de Russie", a indiqué le service de presse du FSB cité par l'agence Ria Novosti.

"Les 25 personnes arrêtées, parmi lesquelles figurent trois personnes de Pravy Sektor, ont reconnu avoir reçu des instructions des services de sécurité ukrainiens", avait auparavant indiqué la présentatrice de NTV.

Elle a expliqué qu'ils étaient chargés de photographier les mouvements des forces armées russes à la frontière avec l'Ukraine et de prendre contact avec des "structures radicales russes".

NTV et Rossia 1 ont diffusé les mêmes images de trois jeunes hommes se disant Ukrainiens et reconnaissant avoir reçu des instructions de Kiev.

Cette annonce intervient alors que les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont annoncé plus tôt jeudi l'arrestation de deux Russes dans la région de Lviv (ouest de l'Ukraine) soupçonnés d'avoir voulu prendre en otage des hommes politiques ukrainiens, dont des candidats à la présidentielle.

Interrogé par l'agence Interfax Ukraine sur les arrestations en Russie, un porte-parole de Pravy Sektor a dénoncé une opération de "propagande mensongère habituelle".

Un porte-parole du SBU a pour sa part déclaré à l'agence: "nous ne commentons pas les stupidités".

Les chaînes de télévision russes, dont NTV, ont diffusé dans le passé plusieurs émissions qui ont été utilisées pour lancer des poursuites judiciaires, notamment contre l'opposition au président Vladimir Poutine.

edy-so/jeb

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