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Fièvre Ebola: la France accroit sa "vigilance", mais pas de cas suspect (ministre)

Fièvre Ebola: la France accroit sa "vigilance", mais pas de cas suspect (ministre)

Face à l'épidémie sans précédent de fièvre Ebola en Guinée, la France a accru sa "vigilance" en alertant notamment les médecins sur les symptômes de cette maladie, a annoncé mercredi la ministre des Affaires sociales Marisol Touraine, soulignant qu'il n'y a "pas des raison de s'inquiéter particulièrement".

"Il n'y a aujourd'hui pas de raison de s'inquiéter particulièrement mais il est évidemment nécessaire de faire preuve de vigilance (...) et c'est la raison pour laquelle j'ai engagé des procédures d'alerte, d'information et d'information aussi aux professionnels de santé", a déclaré Mme Touraine à la télévision.

La ministre, également en charge de la Santé, a précisé qu'il "n'y a pas aujourd'hui nécessité de restriction" des voyages dans les pays d'Afrique de l'ouest où des cas suspects ou avérés ont été rapportés.

"En revanche, les voyageurs qui se rendent dans les pays concernés, en particulier la Guinée, doivent prendre un certain nombre de précautions, et nous avons alerté les médecins en France pour que face à certains symptômes, ils puissent penser à cette maladie pour que des soins soient apportés le plus rapidement possible", a-t-elle expliqué.

Interrogée sur d'éventuels cas suspects en France, Marisol Touraine a répondu: "A ma connaissance non, à l'heure à laquelle je vous parle".

Le ministère français des Affaires étrangères a de son côté indiqué être "totalement mobilisé" pour aider directement les populations concernées, citant notamment l'envoi samedi d'un expert de l'Institut Pasteur à Conakry, à la demande des autorités guinéennes.

Le ministère a également indiqué appuyer en Guinée le renforcement des équipes de la Croix-Rouge pour les aider à déployer des personnels soignants supplémentaires.

Au Liberia, où les autorités ont rapporté des cas suspects, Médecins sans frontières a par ailleurs dépêché, à la demande du Quai d'Orsay, une équipe spécialisée chargée de mettre en place un centre d'isolation doté de kits de protection des personnels soignants et d'appuyer les équipes d'experts européens déjà sur place.

Le porte-parole du Quai d'Orsay Romain Nadal a précisé qu'"à ce jour, aucun rapatriement de personnel ou de familles n'est prévu" depuis la Guinée.

Depuis janvier, la Guinée fait face à une épidémie sans précédent de fièvre Ebola, virus hautement contagieux et le plus souvent mortel. Le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la Santé faisait état le 2 avril de 127 cas suspects et confirmés, dont 83 décès.

L'OMS est train de mettre en place des mesures de surveillance de la maladie dans les pays frontaliers avec la Guinée. Le Liberia et la Sierra Leone ont rapporté tous deux des cas suspects et des décès en lien avec le virus Ebola, parmi des personnes qui ont voyagé dans les régions touchées.

Il n'existe aucun vaccin ni remède contre ce virus, qui se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus des sujets infectés, qu'il s'agisse d'hommes ou d'animaux, vivants ou morts.

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