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Un groupe jihadiste revendique les attentats devant une université du Caire

Un groupe jihadiste revendique les attentats devant une université du Caire

Un groupe jihadiste a revendiqué via les réseaux sociaux les attentats qui ont tué un général de police mercredi devant l'Université du Caire.

Le groupe, baptisé Ajnad Misr (les soldats d'Egypte, en arabe), a indiqué avoir organisé l'attaque en réaction à "l'intensification de la campagne d'arrestation de nos femmes et de nos filles", sans plus de précision.

Des groupes insurgés ont revendiqué les attentats qui se sont multipliés contre les forces de l'ordre ces derniers mois, disant agir en représailles à la sanglante répression menée par les autorités installées par l'armée contre les partisans du président islamiste Mohamed Morsi, évincé en juillet.

"L'explosion de la troisième bombe a été retardée en raison de la présence d'un grand nombre de civils", a précisé Ajnad Misr dans un communiqué mis en ligne sur sa page Facebook et sur twitter. "Elle a été déclenchée après qu'ils ont reculé, afin qu'ils ne reçoivent pas d'éclat", affirme le groupe.

Lors de l'attaque de mercredi, trois bombes ont explosé et une quatrième a été désamorcée, selon les services de sécurité. Les deux premiers engins ont explosé devant l'entrée principale de l'Université du Caire, un des derniers bastions de la mobilisation pro-Morsi. Une troisième bombe a explosé deux heures plus tard dans un parc proche où policiers et journalistes s'étaient rassemblés après les premières explosions, sans faire de victime, selon l'agence officielle Mena.

Ajnad Misr a par le passé revendiqué un des quatre attentats à la bombe ayant fait six morts dans la capitale égyptienne le 24 janvier, à la veille de l'anniversaire du début du soulèvement ayant renversé Hosni Moubarak en 2011.

Ajnad Misr a été adoubé par Ansar Beït al-Maqdess, un groupe basé dans le Sinaï, s'inspirant d'Al-Qaïda et ayant revendiqué la plupart des attentats les plus meurtriers depuis l'éviction de Mohamed Morsi.

tgg/cnp/hj

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