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L'Otan condamne l'attentat de Kaboul et appelle les Afghans à se rendre aux urnes

L'Otan condamne l'attentat de Kaboul et appelle les Afghans à se rendre aux urnes

L'Otan a "fermement condamné" mercredi l'attaque contre le ministère afghan de l'Intérieur à Kaboul, qui a tué au moins six policiers, et appelé les Afghans à participer aux élections samedi malgré les "tentatives d'intimidation" des talibans.

"Comme on pouvait s'y attendre, nous avons assisté à une série d'attaque, dont une aujourd'hui à Kaboul, que je condamne fermement", a déclaré le secrétaire général de l'Alliance, Anders Fogh Rasmussen, lors d'une conférence de presse quelques heures après l'attaque kamikaze revendiquée par les talibans.

"Mais je salue le fait que le peuple afghan a résisté à ces tentatives d'intimidation", en "s'enregistrant en assez grand nombre" pour les élections présidentielle et provinciales de samedi, a-t-il ajouté.

"Mon message est clair: rendez-vous aux urnes (et) exercez vos droits démocratiques. Seuls, vous avez le droit de décider de l'avenir de votre pays", a-t-il lancé à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères des pays, membres et non-membres de l'Otan, participant à la mission de sécurisation en Afghanistan (Isaf).

Saluant le travail des forces de sécurité afghanes, M. Rasmussen s'est dit "confiant que le premier tour de l'élection présidentielle se déroulera samedi d'une manière ordonnée".

Il a jugé "crucial" que ces élections soient "crédibles, inclusives et transparentes", alors que les talibans ont promis de "perturber" l'élection par tous les moyens.

Le secrétaire général a réaffirmé "l'engagement" de l'Otan vis-à-vis de l'Afghanistan. Mais il a répété que, sans signature par Kaboul de l'accord bilatéral de sécurité (BSA) entre l'Afghanistan et les Etats-Unis, "il n'y aura pas de mission" pour succéder à l'Isaf, dont le mandat expire à la fin de l'année.

L'Otan continue à planifier cette opération destinée à entraîner les forces afghanes et à poursuivre la "mission antiterroriste" contre ce qu'il reste d'Al-Qaïda, mais "plus il faut de temps pour signer cet accord, moins nous pourrons faire de choses", a prévenu M. Rasmussen.

En dépit des rebuffades du président afghan sortant, Hamid Karzaï, Washington compte toujours voir l'accord bilatéral de sécurité signé par son successeur afin de maintenir environ 10.000 hommes jusqu'à la fin 2016 en Afghanistan.

siu/jlb/rhl

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