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Elections en Afghanistan: Kerry espère une "transition démocratique historique"

Elections en Afghanistan: Kerry espère une "transition démocratique historique"

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a espéré mercredi que les élections présidentielle et provinciales du 5 avril en Afghanistan marqueront une "transition démocratique historique" dans ce pays en guerre et où Washington compte toujours maintenir des soldats après 2014.

Le scrutin de samedi est "un moment charnière après plus d'une décennie de sacrifice et de combat", a estimé M. Kerry dans un communiqué.

Et le choix d'un nouveau président pour succéder à Hamid Karzaï, qui ne pouvait pas se représenter, "pourrait marquer la première transition démocratique du pouvoir en Afghanistan", a écrit le chef de la diplomatie américaine.

Il s'est félicité que ces élections aient été depuis le début un "processus propre aux Afghans", qui se sont préparés à un "vote historique".

"Une transition pacifique du pouvoir sera aussi importante que les progrès réalisés au cours de la dernière décennie pour bâtir un Afghanistan prospère, plus fort et plus sûr", a encore prévenu M. Kerry, lequel s'est rendu à deux reprises à Kaboul en un an, depuis qu'il est secrétaire d'Etat.

"Les Etats-Unis sont prêts à travailler avec le prochain président", a assuré M. Kerry, dont l'administration a des relations notoirement difficiles avec le président Karzaï.

Le secrétaire d'Etat n'a en revanche pas un dit un mot dans son communiqué de l'accord bilatéral de sécurité (BSA) que Washington négocie depuis des mois avec Kaboul afin de maintenir environ 10.000 hommes jusqu'à la fin 2016 en Afghanistan pour entraîner les forces afghanes et continuer la "mission antiterroriste" contre ce qu'il reste du réseau Al-Qaïda.

Les Etats-Unis comptent toujours maintenir ce contingent militaire après 2014 et espèrent signer cet accord avec le successeur de M. Karzaï, mais la lassitude qui a gagné Washington risque de remettre en cause à plus ou moins long terme le financement d'un pays vivant sous perfusion.

L'administration américaine ne cesse de prévenir depuis des mois qu'à mesure que la conclusion du BSA est repoussée, le risque grandit de voir les Etats-Unis et leurs alliés de l'Otan ne laisser aucun soldat après 2014.

nr/are

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