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Tentative de conciliation entre Québec et ses cols blancs

Tentative de conciliation entre Québec et ses cols blancs

La Ville de Québec et le syndicat des cols blancs tentent une reprise des discussions après l'échec de la première rencontre de janvier qui n'avait duré que quelques minutes.

Une rencontre de conciliation s'est amorcée au ministère du Travail à 9 h 30, mardi matin.

Le Syndicat des fonctionnaires municipaux de la Ville de Québec, qui met sur la table une contre-proposition, s'attend à ce que la Ville prenne acte de ses demandes, a laissé savoir juste avant la rencontre Jean Gagnon, président du syndicat.

« Ils nous invitent à négocier, c'est ça qu'on va faire. Par contre, on dépose ce que nous on a à déposer et on va voir où ça va nous mener dans le sens que ça se peut que ça ne réponde pas à nos objectifs et on va le savoir assez vite, mais on a l'obligation au moins de faire l'effort », a-t-il dit.

Lors de la dernière séance de conciliation en janvier, les syndiqués avaient quitté rapidement la table en affirmant que les offres de la Ville n'étaient pas sérieuses.

Le maire de Québec, Régis Labeaume, n'a pas voulu commenter les chances de succès de cette nouvelle rencontre qu'il a dit espérer être plus fructueuse. « Négocier c'est négocier. Il faut rester plus que 30 minutes. Qu'ils essaient de rester plus que 30 minutes, ça va aider », a déclaré le maire lundi.

Le syndicat souhaite une augmentation de la rémunération globale de 8 %. Des journées de grève sont déjà prévues cet été si les négociations avortent.

Les quelque 1800 cols blancs de la Ville de Québec sont sans convention collective depuis le 31 décembre 2010.

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