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Ouverture officielle de la campagne pour les législatives du 30 avril en Irak

Ouverture officielle de la campagne pour les législatives du 30 avril en Irak

La campagne pour les élections législatives du 30 avril, qui voient le Premier ministre Nouri al-Maliki briguer un troisième mandat, s'est officiellement ouverte mardi en Irak, confronté à sa pire vague de violences depuis 5 ans.

Les affiches électorale ont fait leurs apparitions sur les murs pour vanter les mérites des candidats aux 328 sièges de l'Assemblée, mais aucun parti ne semble en passe de remporter la majorité et le scrutin devrait, comme les précédents, être suivi de longues négociations pour la formation du gouvernement.

La tenue du scrutin a été menacée la semaine dernière avec la démission des membres de la commission électorale pour dénoncer des ingérences politiques et judiciaires, mais la date du 30 avril semble confirmée depuis que la commission est revenue dimanche sur sa décision.

En revanche, même si aucune source officielle ne le confirme, il semble peu probable que le scrutin se déroule normalement dans la vaste province d'Al-Anbar, en proie aux violences depuis janvier et où des insurgés contrôlent toujours Fallouja, à 60 km à l'ouest de Bagdad.

Comme lors des précédents scrutins, la liste des doléances des électeurs est longue: longues coupures de courant, eau courante insalubre, corruption généralisée, chômage... Sans parler des violences quasi-quotidiennes, qui ont tué plus de 2.200 personnes cette année.

Mais les élections en Irak se jouent moins sur des questions de politique que sur l'allégeance des électeurs à leur confession ou à leur tribu.

L'Alliance pour l'Etat de droit de M. Maliki, chiite comme la majorité des Irakiens, part favori pour arriver en tête, mais cette liste doit faire face à la concurrence du Bloc des citoyens, considéré comme proche de l'Iran, et du parti Ahrar, lié à l'influent chef chiite Moqtada Sadr, qui a pour sa part annoncé son retrait de la vie politique.

Parallèlement, plusieurs coalitions se disputent le vote des sunnites dans les régions du nord et de l'ouest où ils sont majoritaires, tandis que dans la province autonome du Kurdistan (nord), la progression d'une nouvelle formation menace le duopole historique.

psr/fcc/hj

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