La saga des rappels de véhicules par General Motors (GM) entre aujourd'hui dans une phase importante avec l'interrogatoire, par le Congrès américain, de la chef de la direction de GM, Mary Barra, et de David Friedman, qui dirige l'organisme qui s'occupe de la sécurité de la circulation routière aux États-Unis.
En après-midi, tant Mme Barra que M. Friedman devront tenter d'éclaircir une question troublante : pourquoi ni GM, ni les législateurs n'ont-ils pas agi plus tôt relativement à des problèmes frappant de petites voitures de GM. Lesdits problèmes pourraient être à l'origine de 13 accidents mortels et d'autres incidents.
Mary Barra, qui n'a pris la tête de GM qu'en janvier dernier, a déjà admis, par écrit, lundi, qu'elle ne pouvait pas encore expliquer les agissements de GM dans ce dossier. Elle a pris les rênes de l'entreprise à un moment fort troublé de son histoire, car le constructeur automobile de Détroit a rappelé plus de 6 millions de véhicules depuis le début de l'année.
Une première vague de rappel s'était amorcée en février, en raison d'un problème dans le système de démarrage de voitures. Des accidents mortels seraient liés à ce premier problème. Et, pas plus tard que lundi, GM a annoncé le rappel de 1,3 million de véhicules, cette fois pour un problème électrique à la direction assistée de certains modèles.