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Le Conseil de stabilité financière veut réformer les établissements trop gros pour faire faillite

Le Conseil de stabilité financière veut réformer les établissements trop gros pour faire faillite

Le Conseil de stabilité financière (FSB) a discuté lundi des vulnérabilités du système financier mondial et passé en revue les travaux à achever en 2014, notamment concernant les établissements considérés comme trop gros pour faire faillite.

L'économie mondiale a connu une amélioration et la politique monétaire aux Etats-Unis se trouve au début d'un processus de normalisation, a fait valoir le FSB dans un communiqué publié à l'issue de sa séance plénière qui s'est déroulée à Londres. Le FSB, qui a mis en lumière les progrès réalisés, a également souligné que les autorités européennes sont en train de mettre en place des mesures pour renforcer davantage leur système financier.

Toutefois, cet organisme, qui avait été mandaté par le G20 au lendemain de la crise financière pour mener à bien la réforme du système financier, a souligné que les marchés financiers doivent être préparés à la possibilité d'un net ajustement des taux d'intérêt, des cours des devises ou de valorisation des instruments financiers.

De plus, la recherche de rendement a mis sous pression certains secteurs, comme celui des emprunts à haut rendement, a constaté le FSB qui a appelé les autorités à la vigilance.

Revenant sur la nécessité de renforcer le système financier, le FSB a donc dressé la liste des travaux qui restent à mettre en oeuvre d'ici le sommet du G20 qui doit se tenir en novembre à Brisbane, en Australie.

Il entend notamment développer des propositions concernant les capacités d'absorption des pertes pour les établissements dits "d'importance systémique", c'est à dire trop gros pour faire faillite.

Il entend aussi évaluer l'impact transfrontalier des réformes bancaires mises en place ou proposées dans les différentes juridictions, et assister les autorités de supervision dans leur évaluation de la culture du risque, les déficiences en la matière étant une des racines de la crise financière.

noo/mnb/rhl

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