Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Un ministre palestinien espère une libération prochaine des détenus par Israël

Un ministre palestinien espère une libération prochaine des détenus par Israël

Le ministre palestinien chargé des Affaires des prisonniers a confirmé qu'Israël n'allait pas libérer samedi comme prévu le dernier contingent de prisonniers, espérant toutefois que l'Etat hébreu le ferait très prochainement.

"Les prisonniers ne seront pas libérés aujourd'hui (...) peut-être dans les prochains jours", a déclaré à l'AFP Issa Qaraqaë.

"Nous avons dit aux familles des prisonniers qu'ils ne seraient pas relâchés aujourd'hui", a-t-il précisé. "Des efforts sont déployés pour régler la crise et je pense que tout sera plus clair dans 24 heures".

Jibril Rajoub, un responsable du Fatah, mouvement du président Mahmoud Abbas, avait indiqué vendredi que le gouvernement israélien avait informé les Palestiniens "via le médiateur et parrain américain du processus de paix qu'il ne se conformerait pas à la libération du quatrième contingent de prisonniers prévue" samedi.

Interrogés par l'AFP, des responsables israéliens se sont refusés à tout commentaire dans l'immédiat, mais le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu avait dit qu'il pourrait annuler cette quatrième et dernière vague de libérations compte tenu de la dégradation du climat avec les Palestiniens.

Un accord négocié par le secrétaire d'Etat américain John Kerry a permis la reprise en juillet des pourparlers de paix après trois ans de suspension, pour une durée de neuf mois, qui arrive à échéance fin avril.

Il prévoyait la libération en quatre phases de 104 prisonniers, en échange de la suspension de toute démarche palestinienne pour adhérer aux organisations internationales.

Ce contentieux sur les prisonniers enfonce un peu plus dans la crise l'initiative de paix de M. Kerry qui peine à obtenir l'accord des deux parties sur un accord-cadre pour les négociations.

M. Kerry a rencontré mercredi à Amman le président Abbas, et l'émissaire américain Martin Indyk l'a rencontré le lendemain à Ramallah (Cisjordanie).

Vendredi, la porte-parole du département d'Etat Jennifer Psaki a démenti que les négociations aient capoté, assurant que Martin Indyk et l'équipe de négociation "vont continuer à oeuvrer dans les prochains jours à (...) aider (les deux parties) à réduire leurs différences".

Selon les médias israéliens, M. Netanyahu pourrait consentir à relâcher les prisonniers si le président américain Barack Obama graciait Jonathan Pollard, un ancien analyste de la marine américaine purgeant une peine de prison à perpétuité pour espionnage au profit d'Israël.

Mercredi, Mme Psaki a toutefois catégoriquement démenti cette information.

he/scw/feb/vl

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.