Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Gand-Wevelgem - Le beau rôle aux sprinters, Sagan en épouvantail

Gand-Wevelgem - Le beau rôle aux sprinters, Sagan en épouvantail

La plupart des meilleurs sprinters de la planète, présents dimanche à Gand-Wevelgem, pourraient avoir le beau rôle lors de cette classique épargnée cette année par le mauvais temps, et dont le parcours leur convient encore mieux que les années précédentes.

Le Slovaque Peter Sagan, victorieux en 2013, le Belge Tom Boonen, triple vainqueur, les Allemands André Greipel et John Degenkolb, le Français Arnaud Démare, sont le plus souvent cités parmi les favoris pour le succès au bout de la "Via Vanackere". Le Britannique Mark Cavendish était évidemment du lot, avant de déclarer forfait vendredi soir, fiévreux et affaibli par une infection virale.

Le Norvégien Alexander Kristoff, récent vainqueur de Milan-SanRemo, espère quant à lui profiter de sa forme du moment.

Certes l'Allemand Marcel Kittel manque à l'appel. Mais tous les autres sont là. En cas de sprint massif, cela promet...

"Les deux passages au sommet du Mont Kemmel (la difficulté la plus redoutée sur cette épreuve, ndlr), étant plus éloignés l'un de l'autre que lors des dernières éditions, les sprinteurs éventuellement distancés auront l'occasion de revenir vers la tête de course avant le final", estime le directeur de course, l'ancien pro Frank Hoste.

D'autant plus vrai que le dernier des neufs monts, le Monteberg, est situé à 35 kilomètres de la ligne.

L'an passé, un impressionnant Sagan s'était imposé en solitaire. Le Slovaque, en grande condition, fait à nouveau figure d'épouvantail.

"Douze mois plus tard, je suis dans le même état de forme, mais je sais aussi que les purs sprinters se laissent rarement surprendre deux années de suite", déclare le leader de la formation Cannondale.

Facile vainqueur vendredi du GP de l'E3 à Harelbeke, autre épreuve du World Tour, Sagan devra se méfier aussi de Fabian Cancellara.

Malchanceux vendredi à Harelbeke, le Suisse apparaît lui aussi en très grande forme, impressionnant de puissance.

"C'est vrai que je suis rassuré. Sans vent et sans pluie, il sera peut-être plus difficile de durcir la course et piéger les sprinters. Mais j'essaierai", promet-il.

Reste Tom Boonen, vainqueur en 2004, 2011 et 2012. Il a connu un coup d'arrêt il y a dix jours, au chevet de sa compagne, qui venait de perdre le bébé qu'elle attendait. Il était avec les meilleurs lors d'A Travers la Flandre mercredi, et au GP de l'E3 vendredi, mais moins impressionnant que les saisons précédentes.

bnl/gv

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.