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Au moins deux soldats libanais tués dans un attentat à Arsal

Au moins deux soldats libanais tués dans un attentat à Arsal

Un kamikaze a lancé une voiture piégée samedi sur un poste de contrôle de l'armée libanaise dans la ville majoritairement sunnite d'Arsal, près de la frontière syrienne, tuant au moins deux soldats et en blessant plusieurs autres, selon un responsable des services de sécurité.

« Un kamikaze a fait exploser sa voiture devant un barrage de l'armée libanaise à Aqabet al-Jurd, dans les environs d'Arsal », une région frappée par des violences liées au conflit en Syrie voisine, et « deux soldats ont été tués et d'autres blessés », a-t-il dit. Un précédent bilan faisait état d'un mort. « Il y avait au moins neuf soldats au barrage », a précisé un responsable des services de sécurité libanais à l'AFP. De son côté, Reuters, qui cite des sources proches des services de sécurité, fait état de trois morts.

De nombreux réfugiés et rebelles syriens fuyant les combats en Syrie se sont récemment installés dans cette ville frontière. Il y a 10 jours, l'armée libanaise s'était interposée entre militants sunnites et chiites et avait rouvert la route entre Arsal et Laboué, à 5 km plus à l'ouest, après plusieurs jours de tensions entre les deux communautés.

Les chiites de Laboué avaient érigé des barrages de sacs de sable sur la route d'Arsal pour dénoncer la présence dans cette ville, selon eux, de centaines de rebelles syriens fuyant les soldats du président Bachar al Assad.

Sur Twitter, un groupuscule nommé le Liwa Ahrar al-Sunna à Baalbeck (Brigade des sunnites libres) a revendiqué cet attentat, affirmant qu'il a été perpétré pour « venger la mort du martyr Sami al-Atrache ».

Ce dernier, soupçonné d'implication dans des attentats à la voiture piégée contre des zones contrôlées par le Hezbollah chiite. Il a été tué jeudi lors sa capture par l'armée, qui l'a décrit comme un « dangereux terroriste ».

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