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Élections 2014 - Pauline Marois défend le côté progressiste du PQ

Pauline Marois défend le côté progressiste du PQ
PC

L'arrivée de Pierre Karl Péladeau au Parti québécois a bousculé la campagne électorale, notamment en forçant Pauline Marois à clarifier ses intentions sur la tenue d'un référendum. La chef péquiste tente maintenant de rassurer l'aile plus progressiste de son électorat, qui pourrait être attiré par Québec solidaire.

Un texte de Marie-Ève Maheu

« J'étais certaine que [M. Péladeau] allait créer un tsunami dans tous les sens. Maintenant, je n'ai pas changé mon programme, je peux vous l'assurer. D'ailleurs, on va revenir sur les relations de travail plus tard cette semaine. Je suis toujours une femme progressiste. Le parti l'est aussi », a plaidé Mme Marois en entrevue à Radio-Canada, au lendemain du dernier débat diffusé au réseau TVA.

La chef péquiste ne regrette pas d'avoir recruté le magnat de la presse, même si son poing levé pour la souveraineté a ramené le débat national à l'avant-plan et mobilisé les fédéralistes. Avec la candidature de Pierre Karl Péladeau, le PQ s'est aussi mis à dos le milieu syndical. Depuis, le parti a reculé dans les sondages, derrière le Parti libéral.

« Quand dans la vie on n'est pas audacieux et qu'on ne prend pas de risque, on ne risque pas de faire des vrais changements et de brasser un peu la cage », dit-elle, même si elle ne pensait pas « se faire voler la vedette [...] à ce point-là. »

Pas de compromis sur la charte

Sur la charte des valeurs, Pauline Marois n'a pas l'intention de faire des compromis. Pas plus que sur la langue, a-t-elle indiqué. Une pointe lancée à son adversaire libéral, Philippe Couillard, qui a été la cible d'attaques groupées sur la question de la défense du français lors du débat de jeudi soir.

« Je suis une femme déterminée, je suis une femme capable d'écoute, mais en même temps je suis une femme de principe. Sur la charte, [...] le fond ne changera pas, je peux vous l'assurer. Sur la langue, je pense qu'il faut en faire plus que parfois le client en demande, comme on dit, parce qu'on est toujours une situation où il faut être à l'offensive, sinon on recule. »

Côté stratégie, Mme Marois entend profiter des dix derniers jours de la campagne pour mieux faire connaître son équipe, notamment en économie et en santé.

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