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L'Iran, source d'inquiétude pour les USA malgré les négociations (responsable)

L'Iran, source d'inquiétude pour les USA malgré les négociations (responsable)

L'Iran, et notamment ses actions de "déstabilisation" au Proche-Orient, demeure une source d'inquiétude pour les Etats-Unis malgré les négociations sur son programme nucléaire, a déclaré vendredi le conseiller adjoint de sécurité nationale du président américain Barack Obama, en visite à Ryad.

"Même si nous poursuivons (les négociations sur) un accord nucléaire avec les Iraniens, notre inquiétude est constante concernant le comportement de l'Iran dans la région", a déclaré Benjamin Rhodes dans l'avion qui amenait M. Obama de Rome à Ryad.

Il a notamment reproché à l'Iran son "soutien (au président Bachar al-) Assad, au Hezbollah (chiite libanais) et ses actions de déstabilisation au Yémen et dans le Golfe".

"Que l'Arabie saoudite et ses autres partenaires du Golfe sachent que les discussions nucléaires peuvent résoudre une menace à la stabilité régionale", a-t-il cependant ajouté, affirmant qu'"en même temps, nous allons continuer à mettre la pression sur les autres questions".

L'Arabie saoudite et les autres monarchies du Golfe s'inquiètent des conséquences de l'accord intérimaire conclu en novembre entre Téhéran et les grandes puissances et prévoyant un gel du programme nucléaire iranien en contrepartie d'un allègement des sanctions frappant ce pays.

Outre le dossier iranien, la situation en Egypte, où Ryad soutient les autorités intérimaires installées par l'armée après la destitution en juillet du président islamiste élu Mohamed Morsi, devait figurer au menu des entretiens de M. Obama avec le roi Abdallah d'Arabie saoudite, a indiqué M. Rhodes.

"Nous partageons l'intérêt que porte l'Arabie saoudite à une Egypte stable (...) mais la stabilité sera bien servie si l'Egypte s'en tient à une feuille de route démocratique", a-t-il dit.

Les Etats-Unis ont assuré jeudi qu'ils ne soutenaient aucun candidat pour la prochaine élection présidentielle en Egypte, un scrutin pour lequel l'ex-chef de l'armée Abdel Fattah al-Sissi fait figure de grand favori.

Les Etats-Unis sont dans l'embarras depuis des mois avec l'Egypte: alliés du Caire depuis 35 ans, ils n'ont jamais qualifié de coup d'Etat le renversement de M. Morsi mais tancent toutefois le régime contrôlé par les militaires pour la lenteur de "la transition démocratique" et pour son mauvais bilan en matière de droits de l'Homme et de libertés publiques.

bur/tm/vl

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