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Le PQ promet une nouvelle charte de la langue française

Le PQ promet une nouvelle charte de la langue française

Le Parti québécois estime être le seul à pouvoir défendre la langue française dans la province. Pour ce faire, il s'engage à adopter une nouvelle charte de la langue française s'il remporte les élections le 7 avril prochain.

Un texte de Gaétan Pouliot

Cette réforme de la loi 101, qui comprend notamment la francisation des entreprises de moins de 49 employés, reprendrait les grandes lignes du projet de loi 14, mort au feuilleton l'automne dernier.

Il n'est pas question de limiter l'accès aux cégeps anglophones, a précisé Mme Marois, mais un gouvernement du Parti québécois voudrait que les étudiants qui les fréquentent maîtrisent le français.

Pour les étudiant des cégeps francophones, la maîtrise des deux langues serait cependant une option.

Avec une nouvelle charte, le PQ dit vouloir s'attaquer au « recul du français » dans la province.

La chef péquiste en a profité pour attaquer son adversaire libéral sur la question de la langue. « Voulons-nous confier l'avenir du français aux libéraux de Philippe Couillard? Voulons-nous arrêter de nous distinguer, comme le demande Philippe Couillard? Voulons-nous revenir en arrière? » a-t-elle dit lors d'un point de presse à Montréal.

Jeudi soir, au cours du deuxième débat des chefs, M Couillard a affirmé qu'il était important pour les travailleurs de parler anglais. « Même sur les planchers d'usine, ça devient de plus en plus important », a-t-il déclaré, donnant en exemple un client anglophone qui viendrait sur les lieux et poserait des questions. Ces propos ont fait bondir la chef péquiste.

La candidate Diane De Courcy, présente au point de presse, estime pour sa part que les propos du chef libéral marquent un « recul » et un « refus de voir s'épanouir les Québécois en français ».

Selon Philippe Couillard, le français n'est pas menacé au Québec, même si la situation à Montréal va « toujours demander de la vigilance ».

Les dernières études font mentir le PQ, a-t-il affirmé au cours d'un point de presse à Blainville, dans les Laurentides. Les péquistes veulent que les Québécois aient « une mentalité d'assiégés, de gens menacés », a-t-il avancé, ajoutant que cela faisait partie de la « stratégie référendaire » de la formation politique indépendantiste.

Référendum : Lisée pessimiste

Pauline Marois a répété à plusieurs reprises vendredi qu'il n'y aurait pas de référendum si les Québécois n'en voulaient pas. Afin de mesurer l'appétit de l'électorat pour le projet souverainiste, la chef péquiste se fierait, entre autres, aux sondages.

Elle n'a pas voulu s'avancer davantage sur ce terrain, affirmant qu'il n'était pas pertinent de discuter des moyens et du moment pour tenir un référendum, puisque l'élection portait sur le choix d'un gouvernement.

Son candidat Jean-François Lisée s'est pour sa part dit pessimiste quant à la possibilité de tenir un référendum au court des quatre prochaines années. « On le voit bien [que les Québécois] ne sont pas prêts », a-t-il dit avant d'ajouter :

M. Lisée estime toutefois que « la porte serait ouverte » si la population choisissait d'élire le PQ.

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