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Le Brésil veut arrêter un dirigeant de Bombardier pour collusion

Le Brésil veut arrêter un dirigeant de Bombardier pour collusion

Des procureurs brésiliens ont demandé que soient arrêtés 13 administrateurs étrangers de trois multinationales, dont un de Bombardier, au Canada. On ignore l'identité de ce dernier.

Ces multinationales sont soupçonnées d'avoir fait partie d'un cartel afin de faire gonfler les prix de la construction et de l'entretien de systèmes de métro et de train à Sao Paulo.

Selon les relations médias du bureau du procureur de l'État de Sao Paulo, aucun des 13 administrateurs ne se trouve au Brésil, et la police fédérale pourrait demander l'aide de l'agence de police internationale Interpol.

Onze des 13 travaillent pour Siemens, en Allemagne, et l'autre, pour Hyundai Rotem, en Corée du Sud.

Siemens a simplement indiqué par communiqué vouloir une « enquête exhaustive sur les irrégularités commises ». Bombardier et Hyundai Rotem n'avaient pas publié de commentaires dans l'immédiat.

Plus tôt cette semaine, les procureurs avaient porté des accusations contre 30 dirigeants de 12 entreprises. On ignorait si les arrestations des 17 autres dirigeants seraient requises.

Outre Siemens, Bombardier et Hyundai Rotem, la liste inclut CAF d'Espagne, Mitsui du Japon et la française Alstom.

La déclaration publiée mardi indiquait que les compagnies étaient impliquées dans des mécanismes de fixation des prix, et que celles qui remportaient les appels d'offres faisaient ensuite appel aux candidats défaits pour fournir des services.

Cinq contrats signés entre 1998 et 2008 font l'objet d'une enquête.

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