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Equateur: le compte Twitter du président Correa piraté

Equateur: le compte Twitter du président Correa piraté

Le président de l'Equateur, Rafael Correa, s'est déclaré victime d'un piratage de son compte Twitter, attribuant jeudi soir cette action à des groupes étrangers d'"extrême droite".

"Il y a quelques heures, mon compte Twitter a été attaqué et on en a profité pour envoyer de faux tweets avec la même infâmie habituelle", a écrit M. Correa, précisant avoir dû changer ses codes d'accès, dans un message posté sur le site de micro-blogging.

Les tweets incriminés ont été rapidement effacés du compte du chef de l'Etat, l'une des figures de la gauche en Amérique latine.

Ces messages renvoyaient à un site faisant référence au collectif de pirates informatiques Anonymous qui prétendait dévoiler des courriers électroniques de fonctionnaires du gouvernement sur des questions de sécurité.

"Apparemment, les attaques proviennent de l'extrême droite de certains pays étrangers", a commenté le président équatorien, utilisateur particulièrement actif de son compte Twitter, suivi par environ 1,5 millions d'abonnés.

Le gouvernement a qualifié vendredi ce piratage d'"atteinte à la sécurité" du président , en annonçant l'ouverture d'une enquête "jusqu'aux ultimes conséquences".

"Nous ne tolérerons aucune action illégale qui en outre constitue une agression et une manipulation de la vie privée du président et d'un des moyens directs de communication avec la population", a indiqué le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.

L'an dernier, M. Correa avait déjà énoncé l'interception de courriers électroniques de la présidence, accusant l'opposition d'en être l'auteur. Début janvier, il avait appelé à une "gouvernance mondiale pour l'internet", afin de lutter contre l'espionnage mais aussi contrôler les abus des internautes.

L'Equateur a déjà affiché un soutien appuyé à l'ex-consultant de l'Agence américaine de sécurité (NSA) Edward Snowden, après avoir accordé l'asile politique au fondateur du site WikiLeaks Julian Assange, réfugié depuis juin 2012 dans son ambassade à Londres.

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