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Les pratiques d'espionnage de Washington critiquées par l'ONU

Les pratiques d'espionnage de Washington critiquées par l'ONU

Les États-Unis doivent revoir leur programme de surveillance de l'agence nationale de sécurité (NSA) à l'étranger et fermer Guantanamo, demande le Comité des droits de l'homme de l'ONU.

Washington doit également juger les responsables d'abus dans le cadre de la « guerre contre la terreur », ajoute le comité onusien.

Selon les conclusions du comité, les États-Unis doivent périodiquement se soumettre à l'examen de la mise en uvre des dispositions du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.

L'expert suisse a insisté sur la nécessité d'une « utilisation proportionnée de la surveillance », limitée à des cas nécessaires et justifiés.

Plus tôt jeudi, le président américain Barack Obamaavait demandé au Congrès de voter « le plus vite possible » une réforme du programme controversé de surveillance téléphonique aux États-Unis qui concilierait sécurité nationale et protection de la vie privée, principalement pour les citoyens américains.

Washington est particulièrement critiqué notamment après des scandales liés à l'espionnage des téléphones et de l'internet dans le monde entier par la NSA, depuis les révélations de son ancien employé Edward Snowden en 2013.

Le casse-tête Guantanamo

Le Comité onusien se penche également sur les efforts de laAdministration Obama pour fermer la prison de Guantanamo, où 154 personnes sont toujours détenues depuis les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis.

Barack Obama a promis de fermer cette prison pendant sa campagne électorale. Il a déclaré que cet établissement, connu pour ses emprisonnements sans inculpation ni procès et les mauvais traitements qui y ont lieu, a entaché l'image des États-Unis. Mais l'interdiction par le Congrès du transfert de prisonniers sur le sol américain ont été un des obstacles majeurs pour mener ce projet à terme.

Walter Kälin demande que les détenus « qui peuvent être transférés vers un pays tiers le soient, et que les autres soient jugés ou libérés immédiatement ».

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