Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Le roi d'Arabie saoudite veut nommer son frère Moqren prince héritier

Le roi d'Arabie saoudite veut nommer son frère Moqren prince héritier

Le roi Abdallah d'Arabie saoudite, âgé de 90 ans, veut placer son demi-frère, le prince Moqren, et son fils, Mitab, respectivement en deuxième et troisième position dans l'ordre de succession, a indiqué jeudi à l'AFP une source saoudienne proche du cercle du pouvoir.

Dans le schéma actuel, si le roi Abdallah décède, c'est son demi-frère, le prince Salmane, âgé de 79 ans et souffrant de problèmes de santé, qui devra lui succéder.

Le Conseil d'allégeance, formé de 34 princes de la famille royale, est censé alors désigner le futur prince héritier.

Mais le roi a réuni le Conseil pour lui demander d'approuver sa décision de nommer Moqren, 69 ans, comme prince héritier, "en cas d'accession au trône du prince héritier Salmane ou d'absence" de ce dernier, a ajouté cette source.

Elle explique que le prince Salmane, vice-Premier ministre et ministre de la Défense, est malade et "pourrait décider de ne plus prétendre au trône" en raison de son état de santé.

Le roi a également informé le Conseil d'allégeance de sa volonté de nommer son fils aîné, Mitab, second vice-Premier ministre, poste jusqu'à présent occupé par le prince Moqren, faisant ainsi de lui le deuxième dans l'ordre de succession.

"Le tiers environ des membres du Conseil ont approuvé. Et le prince Salmane a exigé" pour donner sa caution "que son fils, le prince Mohammed, soit nommé ministre de la Défense", toujours selon la même source.

Conformément aux règles de succession en vigueur dans le royaume, premier exportateur mondial de pétrole, le pouvoir se transmet d'un frère à l'autre, en respectant le droit d'aînesse, parmi les fils du roi Abdel Aziz (Ibn Saoud), fondateur du royaume.

Pour institutionnaliser le processus de transition, le roi Abdallah a établi en 2006 le "Conseil d'allégeance", qui doit normalement commencer à exercer ses prérogatives à sa mort.

aa/at/tp

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.