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La Bourse de New York ouvre en baisse, ignorant de bons chiffres américains

La Bourse de New York ouvre en baisse, ignorant de bons chiffres américains

La Bourse de New York démarrait la séance en baisse jeudi, d'humeur frileuse en dépit de bons indicateurs économiques aux Etats-Unis: le Dow Jones cédait 0,05% et le Nasdaq 0,10%.

Wall Street avait nettement reculé mercredi, rattrapée en cours de séance par la crainte d'une escalade des tensions en Ukraine et la faiblesse de certaines valeurs technologiques: le Dow Jones avait lâché 0,60%, à 16.268,99 points, et le Nasdaq 1,43%, à 4.173,58 points.

Vers 13H45 GMT, le Dow Jones Industrial Average lâchait 50,81 points, à 16.218,18 points et le Nasdaq, à dominante technologique, 31,05 points à 4.142,53 points.

L'indice élargi S&P 500 baissait de 0,44% (-8,17 points) à 1.844,39 points.

La parution de bonnes statistiques américaines ne suffisaient pas à susciter l'appétit acheteur des opérateurs.

Sur le front très surveillé de l'emploi, les inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis ont affiché une baisse inattendue pour la semaine close le 22 mars et ont atteint leur plus faible niveau depuis près de sept mois.

En outre, selon une nouvelle estimation, la croissance américaine a été révisée en hausse à 2,6% au quatrième trimestre 2013, contre une progression de 2,4% initialement annoncée, tirée notamment par les dépenses de consommation.

En effet, les dépenses de consommation ont été meilleures que précédemment estimé ce trimestre-là, à +3,3% (contre +2,6%), signant le meilleur rythme de consommation depuis fin 2010.

"Le marché s'attendait cependant à une révision à la hausse plus importante encore", ont souligné les experts de Charles Schwab, ce qui expliquait, selon lui, l'absence d'un enthousiasme plus franc à Wall Street.

Le marché attendait également d'en savoir un peu plus sur la santé du secteur immobilier avec les chiffres des promesses de vente de logements en février aux Etats-Unis à paraître dans la matinée.

Les investisseurs digéraient aussi la nouvelle, annoncée la veille au soir, de l'échec de cinq grandes banques aux Etats-Unis, dont le géant Citigroup, aux tests de résistance 2014 de la Réserve fédérale (Fed) américaine. L'institution leur a demandé de revoir leurs plans de distribution de leur capital.

Les tensions toujours vives entre la Russie et les pays occidentaux au sujet de la Crimée et de l'Ukraine participaient aussi à la morosité de la Bourse.

L'Assemblée générale de l'ONU doit se prononcer jeudi sur un projet soumis par Kiev, dénonçant le rattachement de la Crimée à la Russie, sans toutefois critiquer explicitement Moscou.

Le marché obligataire progressait. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans reculait à 2,696% contre 2,701% mercredi soir, et celui à 30 ans à 3,525% contre 3,551% à la précédente clôture.

ppa/sl/rap

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