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La CSST critique Bombardier pour la mort d'un travailleur

La CSST critique Bombardier pour la mort d'un travailleur

Bombardier Transport est sévèrement blâmé pour la mort de Jacques Bédard, un superviseur qui a péri écrasé entre un chariot élévateur et une locomotive, le 16 septembre dernier, au site Pointe-Saint-Charles de l'Agence métropolitaine de transport (AMT).

L'accident est survenu lors du remorquage d'une locomotive avec une chaîne reliée à un chariot élévateur. La locomotive a pris de la vitesse, a dépassé et entraîné le chariot, qui est allé s'appuyer sur le côté de l'engin, là où se trouvait M. Bédard, qui tentait de freiner la locomotive en plaçant un morceau de bois sous une roue.

Dans son rapport d'enquête rendu public mercredi matin, la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) précise que l'on n'aurait jamais dû utiliser un chariot élévateur pour déplacer une locomotive. La tentative de freiner la locomotive avec un morceau de bois représenterait un risque très élevé en soi, selon la CSST.

La CSST note qu'une locomotive de service se trouvait sur les lieux et aurait dû être utilisée, ce qui aurait permis un déplacement sécuritaire et un freinage en cas de besoin.

Le rapport souligne que Bombardier Transport avait interdit dès 2011 l'utilisation d'un chariot élévateur pour déplacer des locomotives sur un autre site. Or, la compagnie n'avait jamais vérifié si les mesures de sécurité adéquates avaient mises en place sur le site de Pointe Saint-Charles.

Un constat d'infraction a été remis à Bombardier Transport, qui s'expose à une amende pouvant atteindre 62 000 $.

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