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Yémen: deux employés de l'ONU enlevés à Sanaa

Yémen: deux employés de l'ONU enlevés à Sanaa

Deux employés des Nations unies ont été enlevés mardi à Sanaa par des hommes armés et conduit vers une destination inconnue, a-t-on appris auprès d'une source de l'organisation internationale dans la capitale yéménite.

"Les deux personnes enlevées sont des employés du Programme des nations unies pour le développement", a précisé une source de cette agence, sans donner les nationalités des personnes enlevées, se contenant de dire que l'une est d'origine occidentale.

Dans un premier temps, une source diplomatique et des témoins ont affirmé qu'un diplomate occidental et une femme qui l'accompagnait avaient été kidnappés, sans préciser leurs nationalités.

Selon ces sources, les deux personnes avaient été interceptées par des hommes armés à bord d'un taxi alors qu'ils circulaient en voiture dans le quartier de Hada, dans le sud de Sanaa.

Des témoins ont indiqué que leur voiture, apparemment blindée, avait été prise en tenailles entre un pick-up et le taxi qui la suivait.

L'homme et la femme l'accompagnant sont sortis pour s'expliquer avec les occupants des deux autres véhicules. Des hommes armés qui étaient à bord du taxi les ont alors saisis avant de prendre la fuite.

Les enlèvements d'étrangers sont fréquents au Yémen, pays secoué par une violence endémique, sur fond d'instabilité politique.

Le 13 février, un enseignant britannique a été enlevé à Sanaa, dix jours après le kidnapping de l'un de ses concitoyens. Un Allemand a aussi été enlevé le 31 janvier et il serait détenu dans une zone tribale à l'est de Sanaa.

Les enlèvements d'étrangers sont le plus souvent le fait de tribus fortement armées, qui veulent faire pression sur le gouvernement pour faire aboutir leurs revendications.

Ces otages sont le plus souvent libérés sains et saufs.

Mais Al-Qaïda a récemment revendiqué des enlèvements d'étrangers, et détient en particulier un enseignement sud-africain qu'il menace d'exécuter si une rançon n'est pas versée.

Le réseau détient aussi un diplomate saoudien, Abdallah al-Khalidi, enlevé en mars 2012 à Aden (sud).

Selon des sources tribales, des membres d'Al-Qaïda détiennent aussi un diplomate iranien, Nour-Ahmad Nikbakht, enlevé le 21 juillet à Sanaa.

mou/mh/fcc

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