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Concurrence: inspections surprises de Bruxelles chez des fabricants de pots d'échappement

Concurrence: inspections surprises de Bruxelles chez des fabricants de pots d'échappement

La Commission européenne, gardienne de la concurrence en Europe, a annoncé mardi avoir mené des inspections surprises sur des sites de plusieurs fabricants de systèmes d'échappement pour l'industrie automobile, soupçonnés d'entraves à la concurrence.

Ces inspections ont eu lieu mardi "dans plusieurs Etats membres", car la Commission "craint que les entreprises concernées n'aient violé les règles européennes qui interdisent les ententes et les pratiques commerciales restrictives, et/ou l'abus de position dominante", explique un communiqué.

Comme à son habitude dans ce genre de cas, la Commission ne communique pas les noms des entreprises concernées, qui fabriquent notamment des pots catalytiques, des collecteurs d'échappement et, pour les véhicules diesel, des catalyseurs d'oxydation et des filtres à particules.

L'équipementier automobile français Faurecia a immédiatement annoncé dans un communiqué qu'il faisait partie des entreprises concernées.

Faurecia "coopère pleinement avec les autorités de la Commission européenne", indique le texte, soulignant que l'entreprise, filiale de PSA Peugeot Citroën, "a un code éthique et un code de management stricts qui interdisent clairement tout comportement anti-concurrentiel ou en infraction avec la législation européenne".

Ce type d'inspections surprises constitue une étape préliminaire dans les enquêtes de la Commission pour pratiques anticoncurrentielles, et ne signifient pas que les entreprises en question se soient rendues coupables de telles pratiques, rappelle la Commission.

Ces enquêtes ne sont pas limitées dans le temps.

La Commission mène depuis plusieurs années une série d'investigations concernant des ententes présumées dans les pièces détachées automobiles.

La semaine dernière, elle a infligé près d'un milliard d'euros d'amendes au total à un cartel formé par des entreprises européennes et japonaises spécialisées dans les systèmes de roulements pour voitures et camions.

La Commission a déjà découvert des ententes sur les marchés des faisceaux de fils électriques automobiles et des mousses utilisées dans les sièges de voitures, et enquête toujours sur d'éventuels cartels concernant d'autres produits comme les airbags, les ceintures de sécurité et les volants, ainsi que les système de climatisation, d'éclairage et de refroidissement de moteurs.

cel/cb/abk

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