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Quatrième semaine du procès Pistorius, retour sur les cris

Quatrième semaine du procès Pistorius, retour sur les cris

Le procès du champion paralympique sud-africain Oscar Pistorius est entré lundi dans sa quatrième semaine avec un nouveau témoignage faisant état de cris terrifiants et de coups de feu la nuit où l'athlète a tué sa compagne en février 2013.

Anette Stipp, une voisine citée par l'accusation, a dit avoir entendu des coups de feu, puis une femme crier, puis d'autres coups de feu aux premières heures du matin de la Saint Valentin.

"J'ai entendu trois... ce qui m'a semblé être des coups de feu", a témoigné Mme Stipp. "Et puis, c'était quelques instants après les coups de feu, j'ai entendu une dame crier. Des cris de terreur, de terreur".

Son témoignage, qui concorde avec de précédentes déclarations, vient contredire la version de l'accusé.

La défense a fait valoir que les coups de feu qui ont tué Reeva Steenkamp ont été trop rapprochés pour qu'elle puisse crier et alerter son ami. Lui affirme qu'il croyait à la présence d'un intrus dans les toilettes.

"Après la première série de coups de feu, une femme a clairement crié pendant un certain temps", a témoigné Mme Stipp qui dit avoir également entendu une voix d'homme. Puis "juste avant la deuxième série de coups de feu il y a eu un hurlement d'homme, et puis après les coups de feu c'est redevenu tranquille".

D'autres témoins habitant plus loin avaient entendu des cris, puis un coup de feu, puis les hurlements d'une femme, puis trois autres coups.

Les lumières étaient allumées chez Oscar Pistorius, et la fenêtre de la salle de bain était ouverte, a encore dit Anette Stipp à la Cour, comme son mari avant elle. L'accusé a affirmé qu'il avait tiré dans l'obscurité totale.

sf/liu/cpb/aub

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