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Le cinéaste Xavier Dolan se dit mûr pour une pause

Le cinéaste Xavier Dolan se dit mûr pour une pause

Le réalisateur québécois, dont le film Tom à la ferme atterrit sur nos écrans vendredi, a annoncé récemment qu'il prenait une pause du cinéma.

Depuis J'ai tué ma mère en 2009, Xavier Dolan a réalisé quatre films en six ans. Au micro de C'est pas trop tôt lundi matin, il a avoué à Marie-France Bazzo qu'une pause était rendue nécessaire.

« Je n'en ai pas pris depuis six ans, je n'ai jamais arrêté depuis le début, a-t-il expliqué à l'animatrice. Tout ce que je fais, c'est écrire, trouver de l'argent pour faire un film, tourner, monter, "post produire" et aller dans un festival. Dans le dernier mois, j'ai vu mes limites physiques. »

Dolan compte retourner aux études. Mais avant, il doit terminer le film Mommy, avec Anne Dorval et Antoine-Olivier Pilon, qui jouait un étudiant victime de harcèlement dans le clip College boy d'Indochine, également réalisé par Dolan. Mommy est présentement en tournage. Aucune date de sortie n'a encore été évoquée.

« De 20 à 25 ans, j'ai vécu une vie anormale qui m'a comblé sur plusieurs plans, mais qui m'a laissé avec plusieurs carences. J'ai envie de vivre la vie d'une jeune de 25-30 ans. J'ai envie de retourner aux études. L'histoire de l'art, c'est dans ma talle, ça m'intéresse. »

Tom à la ferme enfin sur nos écrans

Présenté en première mondiale à la Mostra à Venise en septembre dernier, le thriller Tom à la ferme y a reçu le prix de la critique.

Le film a également récolté huit nominations aux prix Écrans canadiens et était en lice dimanche pour le prix Jutra du film s'étant le plus illustré à l'extérieur du Québec.

Pour le réalisateur, Tom à la ferme, tiré de la pièce du même titre de Michel-Marc Bouchard, est criant d'actualité. Il s'agit du premier film du réalisateur de 25 ans qui ne vient pas d'un scénario original.

« C'est un thriller psychologique, c'est un film sur l'intolérance qui s'enracine, je trouve, très bien dans l'actualité des derniers mois, en Europe ou en Russie, où l'intolérance fait toujours la une, résumait-il au micro de Culture club vendredi. C'est une histoire d'amour un peu tordue. Mais c'est surtout, je pense, un film sur le deuil, sur les détours, les travers qu'on emprunte pour évacuer le deuil. »

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