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Centrafrique: important dispositif sécuritaire à Bangui un an après le début de la crise

Centrafrique: important dispositif sécuritaire à Bangui un an après le début de la crise

Un important dispositif sécuritaire a été mis en place lundi à Bangui, un an jour pour jour après le début de la crise centrafricaine, et après de nouvelles violences qui ont fait au moins 4 morts ce week-end.

Lundi matin dès l'aube, la force de l'Union africaine Misca menait des patrouilles et procédait à des fouilles des véhicules et des personnes, sur les principales avenues reliant le centre au nord-ouest de la ville.

Les véhicules de particuliers et de transport en commun étaient systématiquement arrêtés et les soldats de la Misca procédaient à une fouille minutieuse sous les sièges, dans les coffres, parfois des passagers.

La nuit de dimanche à lundi a été marquée par de nombreux échanges de tirs dans plusieurs quartiers de la ville.

Au moins quatre personnes ont été tuées dans des affrontements samedi à Bangui entre groupes armés au cours desquels les forces française Sangaris et africaine Misca ont aussi été prises à partie.

Cela fait tout juste un an que le régime de François Bozizé a été renversé par la coalition Séléka, le 24 mars 2013, ce qui a entrainé le pays dans un cycles de violences intercommunautaires sans précédent.

Formées en réaction aux exactions perpétrées pendant des mois par les combattants essentiellement musulmans de la Séléka sur la population, des milices majoritairement chrétiennes anti-balaka s'en prennent depuis à la population musulmane, les tuant et provoquant leur fuite du pays

Près de 2.000 soldats français sont déployés au sein de la force Sangaris en Centrafrique, où il agissent officiellement "en soutien" des 6.000 hommes de la Misca, pour rétablir un minimum de stabilité dans le pays. L'ancienne colonie française est livrée au chaos depuis un an, elle traverse une crise humanitaire avec des centaines de milliers de déplacés fuyant les violences.

acp/cl/jpc

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