Alexander Kristoff (NOR/Katusha), vainqueur: "C'est une victoire incroyable, elle me restera à vie. Quand Nibali a attaqué, j'ai seulement essayé de suivre le rythme dans le peloton. Je n'ai pensé qu'à survivre à cette montée (Cipressa). Après le Poggio, j'étais content de me retrouver dans le groupe et de pouvoir sprinter pour la victoire. Je me sentais bien mais j'ignorais comment étaient les autres. En principe, Cavendish et Greipel sont plus rapides que moi. C'était super de les battre. Pour gagner une course pareille, il faut aussi un peu de chance. Paolini a fait un très bon travail pour moi dans les derniers kilomètres, je lui en suis très reconnaissant."
Juan Jose Lobato (ESP/Movistar), 4e: "Il y a deux courses que j'ai toujours aimé, le Championnat du monde et Milan-Sanremo. Je suis content du résultat même s'il me laisse un goût à la fois doux et amer. J'avais les jambes pour être sur le podium. Le froid et la pluie changent le caractère d'une course. Après 300 kilomètres, les jambes ne répondent pas comme d'habitude. Dans le sprint, j'ai pris la roue de Cavendish mais je me suis retrouvé hors jeu pour le podium. Kristoff était imbattable aujourd'hui, mais les autres n'étaient pas plus forts que moi."
Mark Cavendish (GBR/Omega Pharma), 5e: "J'ai lancé mon sprint de loin, mais je ne crois pas que je pouvais faire autrement. Modolo a fait son effort et j'étais obligé d'y aller. C'était trop tôt, mais je n'avais pas vraiment le choix. Dans d'autres conditions, si le temps n'avait pas été si froid, ça aurait pu se passer différemment. Mes jambes ne tournaient plus. Kristoff m'a passé. J'ai tout donné et j'ai fini cinquième. Mais je suis content de ma condition. Keisse s'est occupé de moi dans la journée et Bakelants a abattu un travail incroyable. Il a roulé la plupart des 70 derniers kilomètres pour me protéger du vent. Stybar est resté avec moi dans les dernières montées. Je me sentais super mais pas dans le sprint. Donc, je suis déçu mais je préfère retirer les points positifs de la journée."
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