Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Du répit pour les familles de personnes autistes

Du répit pour les familles de personnes autistes

La hausse des cas d'autisme est fulgurante au Québec. Environ 1 % des enfants sont désormais atteints de troubles envahissants du développement (TED).

Les familles en quête de moments de répit sont donc de plus en plus nombreuses. Les besoins sont criants, mais les services sont insuffisants.

À Alma, une nouvelle maison de répit sera officiellement inaugurée le 3 avril. Ce sera la deuxième à voir le jour dans la région et elle permettra de réduire les listes d'attente.

En effet, les familles doivent patienter plusieurs semaines avant d'avoir une place à la maison de répit de Chicoutimi-Nord.

Une première pour David

La maison La CourtÉchelle d'Alma a déjà commencé à accueillir des participants.

Le jeune David Baril, 15 ans, y a passé un premier week-end et il était très heureux de son expérience.

Son père, Jacquelin Baril, estime que le lieu permet aux jeunes de prendre des vacances loin de leurs parents. Ces derniers peuvent en profiter pour souffler un peu.

« Souvent, un enfant avec l'autisme, ça demande beaucoup d'attention, ce qui draine beaucoup d'énergie par rapport aux autres enfants. Fait que ça nous permet peut-être de nous recentrer, carrément de nous reposer », dit-il.

Une maison adaptée

L'établissement almatois a été complètement adapté aux besoins des participants.

Les murs sont insonorisés. Les pièces sont aérées et sobres afin de créer une ambiance apaisante.

Le personnel est formé pour répondre aux besoins particuliers de la clientèle.

« La gestion de crise, c'est beaucoup de patience. C'est d'attendre que ça passe. Il faut se protéger, il faut essayer de protéger le jeune qui est en situation de crise et protéger les autres aussi », explique la chef d'équipe Josiane Dionne.

Du vendredi soir au dimanche, les accompagnateurs amènent les participants à prendre part à des activités spéciales.

« Ça leur fait faire de bons moments. Pis aussi, ça leur fait connaître d'autres personnes, ça les fait socialiser », dit Josianne Dionne.

Maintenant que tout est en place dans la maison, il ne reste plus qu'à aménager la cour arrière pour que les participants puissent en profiter cet été.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.