Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Irak: 16 morts dans les violences, des insurgés capturent un village (responsables)

Irak: 16 morts dans les violences, des insurgés capturent un village (responsables)

Des insurgés ont pris le contrôle vendredi d'un village dans le nord de l'Irak, alors que 16 personnes, dont 10 soldats, ont été tuées dans des fusillades ou attentats à travers le pays, selon des sources sécuritaires et hospitalière.

Ces violences, qui ont fait également 29 blessés et frappé principalement des secteurs à majorité sunnite dans le nord et l'ouest, surviennent à un peu plus d'un mois des élections législatives prévues le 30 avril.

Les autorités peinent à stopper la vague de violences que connaît l'Irak depuis un an, la pire depuis 2008, qui ont déjà fait plus de 2.000 morts en 2014.

Ces violences sont alimentées par le conflit en Syrie voisine et par le mécontentement de la minorité sunnite en Irak, qui s'estime discriminée par les forces de sécurité et les autorités dominées par les chiites.

Dans la province de Salaheddine, des insurgés ont lancé avant l'aube des attaques coordonnées contre Sarha, puis sont parvenus à prendre le contrôle de ce village vers midi (09H00 GMT), selon le général de corps d'armée Abdelamir al-Zaidi, un chef des services de sécurité, et Shallal Abdul, maire de la ville proche de Touz Khourmatou.

Des affrontements ont d'abord éclaté dans la région de Sarha entre des combattants anti-gouvernement et la police, puis une explosion a eu lieu sur un pont dans ce secteur, selon Shallal Abdul.

Peu après, un kamikaze à bord d'un camion a déclenché la charge explosive qu'il transportait près d'une base militaire où la police et l'armée tenaient une réunion importante, selon cette même source.

Deux officiers de police, le général de brigade Ragheb al-Timimi et son adjoint, le colonel Jawad Mohammed, ont été tués et trois policiers et quatre soldats blessés.

Sarha est situé près de la ville de Souleimane-Bek, visée plusieurs fois depuis un an par des insurgés cherchant à prendre le contrôle de ce secteur.

La situation à Souleimane-Bek est, à une échelle moindre, celle qui prévaut dans la province majoritairement sunnite d'Al-Anbar, à l'ouest de Bagdad, où des jihadistes, des insurgés et des membres de tribus anti-gouvernementales ont pris la ville de Fallouja et des quartiers de Ramadi début janvier.

Ailleurs dans la province de Salaheddine, des hommes armés ont tué cinq policiers et blessé cinq autres dans l'attaque d'un barrage à l'entrée de Samarra, alors que trois autres policiers ont été tués par l'explosion d'un engin piégé visant leur patrouille à Siniyah.

A Al-Anbar, un kamikaze a fait exploser sa charge explosive pendant des funérailles qui avaient lieu dans une mosquée de Ramadi, tuant six personnes.

str-sf/psr/vl/sw

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.