Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Nouvelle loi d'investissements: Cuba n'entend "pas se mettre en vente"

Nouvelle loi d'investissements: Cuba n'entend "pas se mettre en vente"

La nouvelle loi sur les investissements étrangers qui doit être adoptée en mars à Cuba pour attirer davantage de capitaux ne signifie pas que l'île communiste "sera mise en vente", a prévenu mercredi le quotidien officiel Granma.

"La certitude que les modifications (d'une précédente loi de 1995) ne signifieront en aucun cas la vente du pays ni un retour en arrière (vers le capitalisme) a été soulignée par les députés", a affirmé Granma.

La nouvelle loi, qui a commencé à être débattue par les députés en sessions préliminaires, doit être approuvée ce mois-ci lors d'une session extraordinaire du parlement.

Lundi, le président de la commission des lois de l'assemblée cubaine José Luis Toledo avait annoncé que ce texte "vise à renforcer les garanties des investisseurs et établissent le caractère prioritaire de l'investissement étranger dans presque tous les secteurs de l'économie, particulièrement dans la production". En outre, a-t-il expliqué, la loi sera plus flexible sur le plan fiscal.

Aucune information en revanche n'a été apportée sur un des points cruciaux de la nouvelle loi, la possibilité de création d'entreprises mixtes à majorité de capital étranger. Aujourd'hui, l'État cubain détient 51% de toutes les entreprises mixtes créées dans l'île.

En février, le président cubain Raul Castro avait une nouvelle fois souligné "l'impérieuse nécessité" d'attirer des investissements étrangers afin de "dynamiser le développement économique et social du pays".

Le président cubain, qui a succédé en 2006 à son frère Fidel, a lancé depuis deux ans un processus d'"actualisation" du suranné modèle économique cubain, prévoyant essentiellement l'injection d'une dose d'économie de marché, avec un encouragement à l'initiative privée.

L'Etat continue toutefois de contrôler quelque 90% de l'économie, dont la production agricole, déclarée "priorité stratégique", reste le gros point noir. Le plan économique de l'Etat pour 2014 prévoit de renforcer les exportations et de réduire les importations.

fj/cb/ag/fw

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.