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Google dénonce « l'espionnage en ligne »

Google dénonce « l'espionnage en ligne »

L'espionnage en ligne pratiqué par certains États menace la démocratie, selon le grand patron de Google.

Larry Page a fait cette déclaration mercredi dans le cadre d'une conférence donnée à Vancouver.

Il a abordé le fait que les communications des utilisateurs de son site aient pu être interceptées par des agents de l'Agence nationale de sécurité américaine, ou NSA, selon les informations rendues publiques par l'ancien consultant Edward Snowden.

« C'est extrêmement décevant que le gouvernement ait fait tout cela plus ou moins secrètement et ne nous l'ai pas dit », a déclaré le directeur général de Google.

M. Page affirme comprendre la nécessité de la collecte de renseignements pour assurer la sécurité nationale, mais croit que l'opacité absolue pratiquée par l'agence quant à l'utilisation de ces renseignements ne s'explique pas.

« Nous avons besoin d'un débat à ce propos ou bien nous ne pouvons pas avoir une démocratie qui fonctionne. Ce n'est juste pas possible », a expliqué M. Page.

Il s'est inquiété que l'utilisation de données privées à des fins bénéfiques, par exemple d'informations médicales pour la tenue de recherches scientifiques, ne soit éliminée en réaction au scandale de la NSA.

Les données rendues publiques par Edward Snowden révèlent qu'en vertu du programme PRISM, la NSA a accès aux courriels, photos et autres communications des utilisateurs des sites internet les plus populaires, comme Google, Yahoo, Facebook ou Skype. Les géants d'Internet affirment ne pas avoir donné d'accès spécial aux données partagées sur leurs plateformes à la NSA.

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