Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Ecclestone en a marre et va partir

Ecclestone en a marre et va partir

Bernie Ecclestone admet qu'il n'a plus l'entier contrôle sur la F1 et qu'il n'aime pas cette façon « corporative » de diriger la discipline.

C'est dans les pages du quotidien britannique The Mirror qu'il a fait sa profession de foi.

« Je vais avoir 84 ans à la fin de l'année et je dois me poser la question si je veux, quand j'aurai 85 ans, faire ce que je fais depuis je ne sais plus combien d'années, explique-t-il.

« Je dois y penser sérieusement, ajoute-t-il. Le plus important est de savoir quand accrocher ses gants de boxe. Pour ne pas monter sur le ring une fois de trop. »

En 2012, l'homme d'affaires britannique avait dit que tant que les actionnaires lui feraient confiance, il garderait son poste.

On a appris depuis que CVC, qui détient encore 35 % des parts de la F1, considérait vendre ses parts. Prix estimé : 25 miliards de dollars américains.

Les démélés de M. Ecclestone avec la justice allemande n'influencent pas sa décison, assure-t-il. C'est plutôt la direction que prend la F1 qui ne lui plait pas.

« Ça n'a rien à voir avec ça [les démélés], explique-t-il. C'est la façon dont la F1 est dirigée comparé à ce que c'était avant. C'est aujourd'hui une gouvernance corporative, avec toute sorte de comités à qui il faut rendre des comptes. »

« Ça ne se passait pas comme cela avant, ajoute-t-il. Et si ça s'était passé comme cela, je n'aurais pas duré aussi longtemps. »

« Et ce sera de plus en plus difficile de prendre des décisions, croit le Britannique. Le monde change, et c'est ainsi. Je ne suis pas d'accord.

« Ce qui se passe, c'est que tranquillement mais sûrement, on se débarrasse des entrepreneurs, conclut-il, lucide. On se débarrasse des gens qui ne sont pas dans le moule. »

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.