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Chine: au Xinjiang, un assaillant abattu après le meurtre d'un policier (autorités)

Chine: au Xinjiang, un assaillant abattu après le meurtre d'un policier (autorités)

Un homme a été abattu par les forces de l'ordre peu après avoir attaqué un policier au Xinjiang, a rapporté mercredi le gouvernement, nouvel épisode de violence dans cette région musulmane du nord-ouest de la Chine rétive à la tutelle de Pékin.

L'assaillant, muni d'"armes" non spécifiées, s'en est pris lundi à un officier de police d'Urumqi, la capitale du Xinjiang, a indiqué mercredi le ministère de la Sécurité publique.

Le policier est décédé des suites de ses blessures, tandis que son agresseur a été abattu par des policiers arrivés en renfort sur place, a ajouté le ministère dans un message diffusé sur son compte officiel de microblogs.

L'assaillant venait de la préfecture d'Aksu, situé dans l'extrême ouest de la région, près de la frontière avec le Kirghizstan, a ajouté de son côté le site d'information hongshannet.com, contrôlé par les autorités provinciales, précisant que l'incident n'avait fait aucune autre victime.

Selon Radio Free Asia, financée par les Etats-Unis, le policier décédé, âgé de 29 ans, était un Ouïghour nommé Osmanjan Ghoji, et son assaillant appartenait également à la minorité musulmane.

Le Xinjiang est une vaste région semi-désertique riche en ressources naturelles, et dont les Ouïghours, musulmans turcophones, constituent la principale ethnie. Elle est le théâtre de violences récurrentes, qui se sont intensifiées ces derniers mois, entre les Han, l'ethnie majoritaire en Chine, et les Ouïghours, qui se disent harcelés par les autorités et victimes d'une politique répressive à l'encontre de leur religion et de leur culture.

Parmi les derniers épisodes en date, une attaque meurtrière à la gare de Kunming (sud-ouest) début mars, dans laquelle quelque 170 personnes avaient été poignardées dont 29 mortellement, avait été officiellement imputée à des "séparatistes du Xinjiang".

Un groupe radical islamique luttant pour les Ouïghours a apporté son soutien à cette tuerie, dans une vidéo récemment analysée par le centre américain de surveillance des sites islamistes SITE.

Fin janvier, six personnes avaient été tuées dans des explosions et six autres abattues par la police.

bur-jug/ple/glr

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