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Mozambique: des observateurs étrangers aux pourparlers avec la Renamo

Mozambique: des observateurs étrangers aux pourparlers avec la Renamo

Le gouvernement mozambicain a accepté que des observateurs étrangers soient invités aux négociations avec la guérilla de la Renamo, alors que des affrontements sporadiques continuent d'opposer les deux camps, ont rapporté mardi des médias locaux.

"Si cela peut réconforter la Renamo, le gouvernement est ouvert à la présence d'observateurs internationaux au processus visant spécifiquement à arrêter les attaques de la Renamo sur des citoyens sans défense et les forces de la défense nationale", a déclaré le négociateur en chef du gouvernement, José Pacheco, au journal indépendant O Pais.

La Renamo --ancienne guérilla antimarxiste devenue principale force de l'opposition après seize ans de guerre civile en 1992-- réclame depuis longtemps la présence d'observateurs étrangers aux négociations, qui doivent notamment permettre que les élections générales prévues en octobre se passent dans le calme.

"C'est un signal positif, le gouvernement fait preuve de maturité", a réagi Saimon Macuiane, le négociateur en chef de la Renamo qui a repris les armes il y a plus d'un an contre le gouvernement du Frelimo, son vieil adversaire de la guerre civile.

Le mouvement rebelle a accusé cette semaine les forces gouvernementales d'avoir attaqué ses hommes dans la zone du centre du pays où se cache son leader historique Afonso Dhlakama. Il a également accusé l'armée de brûler des maisons dans la région.

Le gouvernement a démenti et accuse les combattants de la Renamo d'attaquer ses positions.

Il n'a pas été précisé d'où viendraient les observateurs étrangers.

La Renamo avait suggéré en décembre d'en inviter du Botswana, du Cap Vert, de Chine, des Etats-Unis, du Kenya et du Portugal. Elle veut aussi des représentants des principales organisations régionales et internationales: Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), Union africaine, Union européenne et ONU.

Cinq médiateurs nationaux --religieux et universitaires-- assistent déjà aux pourparlers.

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