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Un ingénieur de vol parmi les passagers du vol MH370

Un ingénieur de vol parmi les passagers du vol MH370

La police malaisienne s'intéresse à la présence d'un ingénieur de vol sur la liste des passagers embarqués à bord du vol MH370 de la Malaysia Airlines porté disparu depuis le 8 mars, a-t-on appris lundi de source policière.

Mohd Khairul Amri Selamat, ressortissant malaisien âgé de 29 ans, se présente sur les réseaux sociaux comme un ingénieur de vol ayant travaillé en Malaisie pour une compagnie d'avions affrétés privés, la firme Execujet Aviation Group, basée en Suisse.

Un ingénieur de vol à bord d'un avion est responsable du suivi et du contrôle des différents systèmes embarqués (électriques, hydrauliques, mise sous pression de la cabine, gestion du kérosène). En cas de problème, il peut intervenir sur les systèmes défaillants.

Execujet n'a pas confirmé que Mohd Khairul avait été un de ses employés. En outre, s'il n'a travaillé que sur des jets privés, il n'est pas certain qu'il disposait des compétences nécessaires pour intervenir sur un Boeing 777, le type de l'avion de la Malaysia Airlines qui a disparu avec 239 passagers et membres d'équipage.

« Nous nous intéressons à Mohd Khairul de même qu'à tous les autres passagers et membres d'équipage. L'objectif est de déterminer qui aurait pu avoir des compétences en matière d'aviation à bord de cet avion », a dit à l'agence Reuters un haut responsable de la police malaisienne.

L'avion a disparu le 8 mars à 01h22 du matin heure locale au large de la côte est de Malaisie, moins d'une heure après son décollage de Kuala Lumpur.

Les autorités malaisiennes estiment qu'au moment où le Boeing 777-200ER survolait la côte nord-est du pays et le golfe de Thaïlande, quelqu'un à bord a éteint les systèmes de communication et lui a fait prendre brusquement la direction de l'ouest, alors que sa destination était Pékin.

Le pilote était un opposant

Le système de communication ACARS, qui permet l'échange d'informations entre l'avion et le sol sous forme numérique codée par liaison radio ou satellite, a été désactivé avant le dernier contact radio entre les pilotes et les contrôleurs aériens.

Mohd Khairul a récemment acheté une maison près de Kuala Lumpur. D'après son père, Selamat Omar, cela fait plus de dix ans qu'il travaille comme ingénieur de vol. Il se rendait à Pékin pour un emploi, a-t-il ajouté.

La filiale malaisienne d'Execujet Aviation Group n'a pas souhaité faire de commentaire.

L'Australie scrute l'arc sud

L'Australie a accepté de prendre en charge, à la demande de la Malaisie, l'arc sud des recherches du Boeing 777, soit une vaste zone entre l'Indonésie et le sud de l'océan indien, a indiqué lundi le premier ministre, Tony Abbott.

Les recherches se concentrent désormais sur deux arcs : l'un qui va du nord de la Thaïlande à la frontière du Kazakhstan et du Turkménistan, l'autre de l'Indonésie au sud de l'océan Indien.

Dimanche, l'Australie a décalé plus au sud l'un de ses deux avions de patrouille maritime Orion qui participent aux recherches. L'appareil scrute maintenant l'océan au nord et à l'ouest des îles Cocos. Le deuxième Orion australien poursuit ses recherches à l'ouest de la Malaisie.

L'Australie dispose d'un radar militaire transhorizon (OTHR) qui lui permet d'observer tout mouvement dans le ciel ou en mer au nord et au nord-ouest du pays à une distance de 3000 kilomètres.

Ce radar, le Jindalee Operational Radar Network (JORN) ne fonctionne toutefois pas 24 heures sur 24 et ne balaye pas une zone en permanence comme les radars traditionnels, mais il s'attarde plutôt sur un secteur donné.

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