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Le pétrole ouvre en baisse à New York, le marché surveille l'Ukraine

Le pétrole ouvre en baisse à New York, le marché surveille l'Ukraine

Les cours du pétrole coté à New York s'affichaient en légère baisse lundi à l'ouverture, les investisseurs hésitant à s'engager dans un marché calme après un week-end prolongé et face à l'incertitude sur la crise ukrainienne.

Vers 13H15 GMT, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mai cédait 16 cents, à 104,14 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

"Le marché semble indécis ce matin. Sans nouvelle information de nature à faire bondir les prix, on se heurte à la résistance de la barre des 105 dollars", remarquait Robert Yawger de Mizuho Securities USA, en rappelant que le marché américain est largement approvisionné: les réserves de brut dans le pays sont montées la semaine dernière à leur plus haut niveau depuis juin.

"En ce qui concerne l'Ukraine, les investisseurs espèrent que l'accord politique conclu jeudi entre l'Ukraine, la Russie, les Etats-Unis et l'Union européenne puisse apaiser la crise", relevait par ailleurs le spécialiste. "Mais en même temps, avec ce qui s'est passé dimanche, ils gardent à l'esprit qu'à tout instant la situation pourrait dégénérer."

Depuis la signature du compromis jeudi, Américains et Russes s'accusent mutuellement de manque de volonté à mettre en oeuvre le document qui prévoit notamment le désarmement des groupes armés illégaux et l'évacuation des bâtiments occupés dans les villes ukrainiennes.

Sur le terrain, aussi bien les séparatistes pro-russes dans l'Est que les nationalistes pro-occidentaux à Kiev continuent de tenir leurs positions et la confrontation est montée d'un cran dimanche à Slaviansk, la place forte des pro-russes, où une fusillade a fait cinq morts selon les séparatistes et trois selon Kiev.

Le marché pétrolier suit avec attention la crise russo-ukrainienne car la Russie est l'un des plus gros producteurs de pétrole au monde et principal fournisseur de gaz à l'Europe.

Les échanges "devraient rester calmes pendant la séance, au retour d'un long week-end et alors que plusieurs marchés européens sont fermés", notait par ailleurs Robert Yawger. "Il est toutefois possible qu'on voie un peu d'agitation sur le contrat pour livraison en mai, qui arrive à expiration demain" mardi, ajoutait-il.

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