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A la recherche du vol MH370: l'avion introuvable mais la piste se resserre

A la recherche du vol MH370: l'avion introuvable mais la piste se resserre

Le vol MH370 s'est évanoui des écrans radars civils il y a exactement sept jours, une heure après avoir décollé de Kuala Lumpur destination Pékin, avec 239 personnes à bord.

Aucune trace physique de l'avion n'a été retrouvée mais l'appareil a vraisemblablement changé de direction, sous "l'action délibérée" d'un pilote "expérimenté" et continué de voler pendant près de sept heures.

Voici les principaux développements de la semaine écoulée.

-- SAMEDI 8 MARS --

La Malaysia Airlines annonce que le contrôle aérien a perdu le contact avec l'avion à 1H30 du matin (17H30 GMT vendredi), une heure après son décollage de l'aéroport international de Kuala Lumpur.

Le Vietnam affirme que l'avion s'est volatilisé dans son espace aérien et lance une opération de recherches.

Dans la soirée, Hanoi signale que ses avions ont repéré deux larges traînées de carburant non loin de l'endroit où l'avion a cessé de communiquer. Deux navires sont dépêchés sur place, sans résultat.

Les autorités malaisiennes révèlent que deux passagers à bord de l'avion ont embarqué avec des passeports européens volés en Thaïlande.

-- DIMANCHE 9 MARS --

La Malaisie affirme enquêter sur une piste terroriste, sans exclure les autres. Le FBI américain envoie des agents.

L'avion semble avoir fait demi-tour, ou effectué un virage vers l'ouest, sans raison apparente, annoncent les autorités malaisiennes.

Un avion vietnamien repère de possibles débris de l'avion près de l'île de Tho Chu, dans un petit archipel au large des côtes sud-ouest du pays. Ces objets sont finalement sans rapport.

-- LUNDI 10 MARS --

La Chine, inquiète pour ses 153 ressortissants se trouvant à bord de l'avion, demande à la Malaisie d'intensifier les recherches.

Les analyses d'une nappe de carburant détectée en mer près du point possible de disparition du Boeing, à mi-chemin entre les côtes malaisiennes et vietnamiennes, révèlent qu'il ne provenait pas de l'avion.

Les Etats-Unis envoient un second destroyer sur zone. Les experts de Boeing rejoignent les secours.

-- MARDI 11 MARS ---

La Chine annonce le redéploiement de dix satellites à haute résolution.

La zone de recherches comprend désormais une partie de la péninsule malaisienne, les eaux sur son littoral occidental, dans le détroit de Malacca.

-- MERCREDI 12 MARS --

La Malaisie annonce l'extension des recherches en mer Andaman, à des centaines de kilomètres à l'ouest de l'endroit où le contrôle aérien malaisien a perdu le contact radar avec l'avion.

Les recherches infructueuses et la communication qui apparaît parfois confuse des autorités malaisiennes alimentent les critiques contre la Malaisie.

Dans la soirée, la Chine annonce qu'un de ses satellites a détecté dimanche trois "larges objets flottants" en mer de Chine orientale, non loin du lieu où le contact a été perdu.

-- Jeudi 13 mars --

Les avions dépêchés par le Vietnam et la Malaisie n'ont rien trouvé dans la zone où avaient été repérés des objets flottants.

Pékin s'engage à poursuivre les recherches "aussi longtemps qu'il y aura une lueur d'espoir".

-- Vendredi 14 mars --

La Maison Blanche cite "de nouvelles informations, pas nécessairement concluantes, mais nouvelles" qui orientent les recherches vers l'Océan indien.

Plusieurs médias américains affirment que le Boeing 777 a continué de transmettre un signal automatique pendant plusieurs heures après avoir disparu des radars, suggérant que l'avion a continué de voler.

-- Samedi 15 mars --

Les communications ont été désactivées, son changement de trajectoire est l'oeuvre d'"une action délibérée" et l'appareil a continué de voler près de sept heures, annonce le Premier ministre malaisien Najib Razak, qui ne va pas jusqu'à confirmer un détournement.

Les enquêteurs malaisiens estiment désormais que l'avion a été piloté par une personne "expérimentée", sachant éviter les radars civils, plusieurs heures après avoir perdu le contact, selon une source militaire.

La Malaisie, qui coordonne l'effort international de recherche (58 avions et 43 navires de 14 pays, dont les Etats-Unis, la Chine et l'Inde) arrête ses recherches en mer de Chine méridionale, sur la route qu'aurait dû suivre l'appareil, pour se redéployer, notamment à l'ouest de la péninsule.

burs-fmp/pt

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