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Marcel Corriveau se dit victime d'une campagne de salissage

Marcel Corriveau se dit victime d'une campagne de salissage

Le maire de Saint-Augustin-de-Desmaures veut remettre les pendules à l'heure sur la perquisition menée par l'Unité permanente anticorruption (UPAC) mardi à l'hôtel de ville. Marcel Corriveau nie avoir congédié l'ex-directrice générale des services juridiques et greffière de la Ville en guise de représailles.

Me Caroline Nadeau a été congédiée le 20 janvier pour manque de loyauté et insubordination. Sans préciser les circonstances précises de son départ, Marcel Corriveau affirme qu'elle n'a pas perdu son emploi parce qu'elle a appuyé l'ex-directeur des travaux publics, Jean-Claude Desroches, qui a accusé le maire en juin dernier d'avoir favorisé la firme Génio dans l'octroi d'un contrat à la Ville.

« Quand le congédiement a été fait, on n'était pas au courant que Me Nadeau était intervenue dans ce dossier-là. On l'a su quand l'UPAC est venue mardi, a affirmé Marcel Corriveau. On est convaincu que quand l'enquête sera terminée, il n'y aura pas d'accusation de portée », a-t-il ajouté.

L'UPAC enquête sur une possible entorse à l'article 33 de la Loi concernant la lutte contre la corruption. L'article de loi protège les dénonciateurs contre les représailles, tel que le congédiement.

Pas de favoritisme

Marcel Corriveau assure de plus que contrairement à ce que prétend l'ex-directeur des travaux publics, Jean-Claude Desroches, il n'a jamais enfreint les règles en octroyant de gré à gré un contrat à la firme d'ingénierie Génio qui a contribué à la campagne électorale du maire en 1997.

Marcel Corriveau a expliqué que la firme avait déjà travaillé sur un projet d'installation d'infrastructures au Lac Saint-Augustin en 1996 et 2000 et qu'elle avait été choisie de nouveau en 2011 par souci de continuité pour travailler avec les mêmes architectes.

« Le contrat on ne l'a pas donné de façon illégale, on avait une opinion juridique, a expliqué Marcel Corriveau, documents à l'appui. Au niveau du conseil on est couvert et on a agi dans la légalité. »

Marcel Corriveau nie également tout financement illégal dans sa campagne de 1997. Le maire déplore le climat malsain qui s'est installé à l'hôtel de ville à la suite de ces allégations.

« Ça n'a pas été facile, il y a eu de la perturbation, du brasse-camarade. C'est sûr que ce n'est pas une situation qui est agréable, personne n'apprécie ça et moi le premier », a-t-il dit.

Le maire Marcel Corriveau poursuit Jean-Claude Desroches pour 200 000 $ pour atteinte à sa réputation.

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